C’est François Bayrou qu’Emmanuel Macron a choisi pour tenter de trouver une issue à la crise politique qu’il a lui-même déclenchée. « Monsieur Morale publique » a donc accédé à Matignon, à l’ancienneté, lui qui en rêvait depuis si longtemps. Mais la tâche s’annonce ardue.
Ce second de cuisine, membre fondateur et permanent de la brigade présidentielle, a déclaré dès sa prise de fonction que la dette et le déficit pose un problème moral. Il a bien raison.
Les Anglais disent « la meilleure preuve du pudding, c’est quand on le mange ». En France, en ces lendemains de motion de censure, on peut rajouter « la meilleure preuve d’une crise politique, c’est quand on la vit ».
Avec ce phrasé de jeune premier de la Comédie française qui lui est cher, marquant les allitérations comme s’il récitait un vers de Racine, le président de la République a exprimé la semaine dernière sa volonté de faire entrer Marc Bloch au Panthéon. Cette décision de hisser la mémoire du Résistant fusillé par la Gestapo au rang des grands hommes, intervient alors qu’il a offert à l’extrême droite un marchepied historique vers le pouvoir dans la dernière séquence politique. L’historien et fondateur des Annales aurait probablement vu lui-même dans sa panthéonisation le signe d’une étrange défaite, pour reprendre le titre de son célèbre ouvrage, qui analyse les raisons de la défaite française en 1940 (1).
«Qui dit fascisme dit avant tout beauté» proclamait Benito Mussolini.
La ville de Béziers tisse la toile d’une urbanisation préoccupante. Loin de nous l’idée de nier que des travaux étaient nécessaires, y compris d’isoler du froid commerçants et clients des halles, améliorer la circulation des piétons sur les Allées… non, ce qui est préoccupant c’est l’idée du « beau » que le maire peut s’en faire. Il modèle petit à petit « sa » ville comme s’il s’agissait de « son » environnement personnel.
C’était à l’occasion d’une soirée organisée par Evab autour du documentaire "Alliances terrestres" réalisé par Isabelle Haelvoët au sujet de mobilisation contre la construction de l’autoroute A69 Castres Toulouse.
Dans la discussion qui suivit, elle expliqua que son intention n’était pas de faire un historique de la lutte mais de parler de la lutte, du plaisir de la lutte, de la magnifique école qu’elle constitue.
Comme nous, l'élection de Donald Trump vous a plongé dans la sidération. Mais une autre information a retenu notre attention, c'est cette étudiante iranienne qui s'est dévêtue en pleine rue. Qu'importent les réactions des uns ou des autres, qu’importent les récupérations et les manipulations les plus douteuses, il n'en demeure pas moins que ce geste contre l'oppression que subissent les femmes iraniennes ne peut que nous interpeller.
Nous avons quitté le président Trump il y a 4 ans avec l’invasion du Capitole. La suite a été la non-acceptation des résultats de la présidentielle. La promesse proférée de se venger une fois revenu au pouvoir devrait être suffisante pour être vacciné contre cette forme de fascisme qu’est le trumpisme, mais elle ne l’est pas : pourquoi ?
Parce qu’une frange blanche, suprémaciste, déclassée des USA souhaite que les promesses de revanche de son mentor se réalisent.
Crise climatique, crise agricole. Difficile de nier la réalité. La saharisation de la Catalogne est en cours. Le déficit d’eau n’épargne pas le reste du Languedoc-Roussillon. Viticulture, arboriculture, maraîchage sont directement impactés. Mais aussi tout un chacun. Au printemps dernier un tiers des villages de l’Hérault risquait de voir le robinet à sec et plusieurs villages, notamment des PO, du Minervois ou des Corbières, ont été ravitaillés par camions citernes, y compris l’hiver. La Camargue ou l’embouchure de l’Orb sont en cours de salinisation. Et ne confondons pas météo et climat. Les trombes d’eau tombées ce week end n’enlèvent rien à la réalité de cette crise, voire en sont l’aspect inversé.
La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) - ou l’équivalent du plaider coupable aux USA - est une procédure qui permet de juger rapidement l'auteur d’une infraction à condition qu'il reconnaisse les faits reprochés. La méthode sert aussi à désengorger les tribunaux faute de moyens pour gérer un vrai procès.
Israël a bombardé une école, Israël a bombardé un hôpital, Israël a bombardé le QG de l’ONU au Liban, Israël a bombardé des secouristes…
Il faut reconnaître une qualité à Bruno Retailleau : sa constance ! Son obsession sécuritaire liée à l’immigration le met dans une forme exceptionnelle. Pas encore revenu d'être Ministre de l'Intérieur et donc de pouvoir enfin mettre peut-être en œuvre certains de ses fantasmes, il n'arrête pas, dans les médias, de multiplier les annonces et les propositions plus répressives les unes que les autres.
Bram, Bram, Bram, le bruit du vieux scooter pétaradant de François Hollande vient de retentir, samedi, dans une petite ville de l’Aude, Bram.
L’honneur est sauf pour le Nouveau Front Populaire: l’union des gauches, arrivée en tête des élections législatives, ne participera pas au gouvernement Barnier. Alors qu’une majorité de Français a voté pour une société de progrès social et écologique, le gouvernement constitué par le Premier ministre, issu du parti arrivé en queue de peloton à l’Assemblée, reflète une vision de la France réactionnaire et aveugle aux grands enjeux du futur.
Quand on ne veut pas reconnaître sa défaite, on invente des mots pour faire diversion : une éventuelle perspective de cohabitation (logiquement Macron / Castets) devient la recherche d’une « coalitation » puis le projet d’une « coexistance exigeante » ! Ma foi, on est bien passé par En marche, puis Renaissance et maintenant Ensemble pour la République.
Le président a choisi un premier ministre : Michel Barnier, personnage imbu de lui-même, dont la pensée politique semble se résumer au bon sens près de chez-vous, qui n’avait jusqu’à hier aucune perspective de diriger un gouvernement et donc pas vraiment de projet.
La bataille culturelle précède-t-elle la victoire politique ? Il est plus aisé de répondre à cette question qu’à celle, insoluble, de la poule et de l’œuf.
Si la question de la prééminence de la bataille culturelle avait été posée à Antonio Gramsci, penseur marxiste mort, emprisonné par Mussolini en 1937, il aurait répondu par l’affirmative.
Ramenée à l’actualité la réponse est toujours la même. Pour espérer battre la droite et l’extrême droite, il va falloir gagner idéologiquement avant de gagner électoralement.
Dans le florilège des commentaires fielleux sur la stratégie de LFI, on a droit à tout. Thomas Legrand chroniqueur à France Inter ou éditorialiste à Libération en est un exemple parfait.
Dans un papier récent, portant sur la menace de procédure de destitution du chef de l’Etat, il détecte ainsi la volonté « de miner le NFP depuis le résultat des européennes » et un coup bas pour diviser la gauche ; il oublie que le NFP est né après les Européennes avec entre autres le soutien de LFI.
Nous pensions dans cet édito commenter la désignation du nouveau locataire de Matignon. Pourtant toujours pas de fumée blanche à la cheminée de l'Elysée. L'attente interminable se prolonge et la liste des prétendants s'allonge. En plus des 4 premiers ministrables évoqués la semaine dernière, d'autres noms sont venus se rajouter à la liste. On parle maintenant de Valérie Pécresse ou encore de Michel Barnier. Personne ne cite, par contre et à son grand désespoir, le petit qui n'arrête pas de lever son doigt au fond de la classe en criant "moi, moi, moi!". Vous avez évidemment reconnu l'insatiable Manuel Valls !
La finale approche pour désigner le locataire de Matignon. Les séries ont déjà eu lieu. Les favoris se préparent. L'équipe Nouveau Front Populaire devrait logiquement remporter la mise mais les lois du sport sont impitoyables surtout quand c'est le roi de l'Olympe lui-même qui désigne le vainqueur.
Ôtez-nous d'un doute ! La majorité présidentielle a bien perdu les élections européennes puis par deux fois les élections législatives ? Dans toute démocratie qui se respecte, on tire le bilan du processus électoral en écartant les perdants... pas chez nous !
Le ciel parisien n'a pas apprécié et la pluie en continu toute la soirée a clairement exprimé tout ce qu'il y a à penser de cette journée de la négation des besoins réels des vrais gens et de notre société. La parade a donc eu lieu sous une pluie torrentielle, le long d’un fleuve militarisé, dans une lumière crépusculaire. Ce n’était pas une cérémonie olympique, mais un spectacle de fin d’année confus, entrecoupé de publicités pour Louis Vuitton.
Non seulement le banquier/président tente de voler notre vote en faveur du Nouveau Front Populaire en n’appelant ni au respect des urnes ni à consulter pour un nouveau gouvernement, mais il envoie voter à l’Assemblée nationale 17 ministres démissionnaires (élu. e. s député. e. s, mais toujours en poste), dans le but de remettre Yaël Braun-Pivet au perchoir.
Dans la plupart des démocraties, le parti ou l’alliance qui arrive en tête aux élections est considéré comme le gagnant. Dans la monarchie républicaine française, ce n’est pas le cas.
Nous avons battu l'extrême droite. Un vrai soulagement ! Il n'y a pas de petite joie ! Mais voir la tête des représentants du Rassemblement National ce dimanche soir sur les plateaux télés fait partie de ces satisfactions auxquelles nous aimerions nous habituer.
Non seulement le Rassemblement National n'a pas la majorité absolue mais il se classe troisième, derrière le Nouveau Front Populaire et l'alliance gouvernementale. On l'a échappé belle et le piège que nous a tendu Emmanuel Macron s'est finalement refermé sur lui.
Le premier tour des élections législatives anticipées a levé une double interrogation : la France est-elle majoritairement à droite ? le réservoir de l’abstention est-il à gauche ?
Nous espérions tous que les sondages pouvaient se tromper, ça n’a pas été le cas. Les prévisions les plus sombres se sont réalisées. Avec 33,14 % des suffrages exprimés, le RN peut prétendre à la majorité absolue pour gouverner le pays.
On ne cesse de s'interroger sur la décision du président de la République, y compris parmi ses allié.es, de dissoudre l'Assemblée nationale. Réaction mégalomaniaque ? Position jusqu'au boutiste ? Mésinterprétation du contexte politique ? Toutes ces hypothèses peuvent converger. Il en est une qui a été moins développée. Ne pourrait-on imaginer au vu de la politique de son gouvernement ou de sa communication qu'Emmanuel Macron est ou est devenu un agent de l'extrême droite ?
Joyeux, jeune, enthousiaste... Une valse à trois temps, libre, égalitaire et fraternelle.
Ce vent qui souffle enfin sur ce pays nous donne des ailes, des envies de certitude : oui c'est possible !
Jordan Bardella clame à longueur de campagne que sa priorité c'est de défendre le pouvoir d'achat des françaises et des français ! Jordan Bardella et le Rassemblement National sont des menteurs et des faussaires. "Faussaire" dont la définition comme personne qui commet un faux, qui imite, qui falsifie quelque chose d'authentique, qui altère la vérité colle parfaitement au personnage.
S’il semble évident pour chacun que sans union de toutes ses composantes, la gauche n’a aucune chance de gagner les législatives, il n’est pas sûr que tout le monde ait envie de l’emporter.
Les calculs tordus n’étant pas l’apanage de Macron, les précédentes élections sabotées par une partie du PS en témoignent. De plus le mode de scrutin majoritaire à deux tours sur plus de 500 circonscriptions favorise l’émergence de dissidents, mécontents des choix de leur parti qui affaiblissent leur camp.
Si vendredi prochain, le « Front populaire » est en ordre de bataille ce sera donc un exploit qui pourrait galvaniser les électeurs et mobiliser certains de ceux qui se sont éloignés des urnes.
Gilets jaunes, retraites, banlieues, agriculteurs, Kanaky. . . le pompier pyromane de l’Élysée provoque dorénavant des insurrections sur un rythme trisannuel.
Après les oubliés sociaux des banlieues, les oubliés économiques de l’agriculture c’est maintenant au tour des oubliés de la décolonisation de rappeler avec virulence qu’un président et son gouvernement ne peuvent pas faire n’importe quoi.
Parlons-en, puisque les vignerons nous disent que l’Inrae (1) fait des expériences sur la vigne. En résumé, il s’agit de noircir les vignobles de panneaux photovoltaïques, sous prétexte que l’on protégerait nos cultures du réchauffement climatique. On les met à l’ombre et en plus, les agriculteurs vendent l’électricité produite.
Alors que l’État avait, dans un premier temps, autorisé le photovoltaïque uniquement sur les toits et en zones anthropisées (centres commerciaux, anciennes carrières, etc.), les industriels ont eu, une fois de plus, des dérogations pour les mettre au sol, ce qui leur coûte moins cher. Ils ont trouvé la parade avec le concept « d’agrivoltaïque » tentant de convaincre les paysans que c’était une solution « miracle » : on peut y faire paître des moutons (comme si l’herbe poussait bien à l’ombre), et, en surélevant les installations, on peut y cultiver des fruitiers… enfin, et surtout, c’est un revenu complémentaire au monde agricole qui se plaint de ne pas en avoir assez.
Robert Ménard ne cesse d’explorer les pouvoirs de police administrative des maires. Dernier épisode en date : l’arrêté maintenant un couvre-feu de 23 h à 6h du matin pour les moins de treize ans dans les quartiers prioritaires de la ville jusqu’en septembre 2024. Mais aussi l’arrêté imposant aux commerces alimentaires de fermer de 20 heures à 6 heures dans l’hypercentre de Béziers jusqu’en juillet 2025 pour motif de troubles à l’ordre public. En droit, la liberté est encore la règle en France et la restriction de police l’exception.
"La liberté de la presse ne s'use que si on ne s'en sert pas", telle est la devise du Canard Enchaîné; c'est vrai aussi pour la liberté d'expression ! Une liberté d'opinion bien mise à mal de plus en plus en plus souvent. La guerre en Palestine en est un exemple édifiant : il suffit de critiquer la politique du gouvernement israélien dans la bande de Gaza pour être immédiatement traité d'antisémite ! Désormais, demander un cessez le feu, l'arrêt d'un génocide annoncé, la fin du massacre d'une population prise en otage, le respect des résolutions de l'ONU sur la Palestine, est devenu "faire l'apologie du terrorisme".
Toute personne ayant fréquenté les comptoirs de bar aura connu ces personnages qui s’inventent des vies ou les enjolivent et les racontent si bien qu’à la fin ils y croient eux-mêmes.
Les économistes semblent faire partie de cette population d’affabulateurs ou du moins un certain nombre.
Il y a quelques décades, le péril jeune, via un film éponyme faisait rire. Aujourd’hui, aux dires des macronistes, de la droite et de l’extrême droite, le péril jeune fait peur.
On connaît la manie du maire actuel de Béziers de rebaptiser "sa" ville "capitale du vin, de la bière, du chocolat..." Béziers, une des plus pauvres de France, a surtout été pour lui une plateforme pour propager son idéologie d'extrême-droite.
La Cour européenne des droits de l'Homme vient de condamner la France pour son accueil des harkis "pas compatible avec le respect de la dignité humaine" : c’est le moins que l’on puisse dire ! L'État a par ailleurs été condamné à verser plus de 19 500 euros aux quatre requérants, issus de la même famille, au prorata de leur temps passé dans le camp de Bias dans le Lot-et-Garonne.
En 2023, trois ans après un arrêt historique épinglant le « pays des Lumières » pour la surpopulation de ses prisons, la France a de nouveau été condamnée par la CEDH qui pointe non seulement et à nouveau la surpopulation carcérale mais également les conditions de détention indignes qui vont avec, et ce, dans bon nombre d’établissements français, en particulier à Fresnes où le taux de surpopulation était de 197 %.
Normalement, les gens sont condamnés à une privation de liberté et pas au manque d'hygiène et de dignité.
Je ne sais pas si quelqu’un comprend quelque chose aux stratégies de l’Europe mais si c’est le cas qu’il nous écrive.
La commission européenne a pondu un Green Deal qui se propose, entre autres, de développer les énergies renouvelables et principalement l’éolien et le photovoltaïque.
Cette politique répond à deux enjeux : décarbonner la production d’électricité et renforcer l’indépendance énergétique de l’Europe. Pour cela elle a incité ou permis aux États de subventionner de différentes manière les exploitants de centrales éoliennes ou photovoltaïques.
Ceux-ci sont pour le moment majoritairement européens et, même si on commence à voir débarquer des acteurs chinois et coréens à côté des Canadiens présents depuis les débuts, la cohérence semble préservée.
Trop d'eau dans le Nord, manque d'eau au Sud, nappes phréatiques à sec, des agriculteurs et agricultrices en péril, des villages sans eau été comme hiver, le tout sur fond de pollution de notre eau potable... Tout va bien, madame la marquise !
Alors on fait quoi ? des bassines ? Toujours plus d'irrigation pour les grandes monocultures ? On continue de privatiser l'eau ? ou bien on réfléchit à long terme et on change de modèle ?
Après dix ans de tentatives pour positionner Béziers comme capitale des Gaules (et son maire comme prélat), il est temps de revisiter cette obsession « ménardienne ».
Robert Ménard ne surprend plus. Dans un article récent, nous parlions du dévoiement des fonctions de la Médiathèque de Béziers par le président de l'Agglomération.
Vendredi 8 mars : journée internationale des droits des femmes, avec pour thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».
Le ministre de l’Economie s’était planté dans ses prévisions de croissance. Visiblement il ne lit pas les journaux car nombreux étaient ceux qui trouvaient qu’elles étaient un peu exagérées.
Les chiffres montrent que l'obésité est une maladie qui prend de l'ampleur dans nos populations occidentales gavées de mal bouffe industrielle. On parle de maladie sociale aussi tant les inégalités face à ce fléau sont flagrantes et touchent les couches les plus pauvres de la société. Une autre obésité, d'une autre nature, devient pandémique, c'est celle des bénéfices des grandes entreprises du CAC 40 gavées au profit(erolle?).
L’orchestration et la rythmicité des buzz distillés par le maire de Béziers obéissent au souci d’occuper l’espace culturel et politique. Elles servent son camp, celui de la réaction. Elles servent aussi son appétence d’une stature nationale : jusqu’au buzz de trop ?
Alors que les écoles publiques avaient refusé en bloc le port de l'uniforme lors de la première mandature de Robert Ménard, 4 écoles de Béziers ont d'ores et déjà levé le doigt à la mesure gouvernementale.
Incroyable atmosphère, plutôt tranquillou, pas de cars de CRS, donc pas de blessés, ça change du climat violent du déploiement des forces de l’ordre, avec de graves blessures lors des actions des Soulèvements de la Terre (mais aussi sur les gilets jaunes, les manifestants contre la réforme des retraites, etc.).
A tous les écolos qui se lamentent de voir la transition énergétique quitter le ministère de l’environnement, il faut dire une chose : il n’y a jamais eu de transition énergétique. Ça n’existe pas.
Les Français devraient se méfier de la jeunesse affichée comme preuve de changement. Ils se sont déjà fait piéger en 2017 et en 2022.
De tous les barrages, celui que devait faire Macron contre le RN est certainement le plus fissuré. Au point de lâcher, comme le barrage de Malpasset à Fréjus dans le Var ? Ce n’est pas impossible.
La loi sur l'immigration a révélé une nouvelle version de la langue de bois déjà à la mode de la part de la sphère politique. Dans pratiquement toutes les interventions des parlementaires interrogés sur leur adhésion à la nouvelle loi proposée par la Commission mixte paritaire sur l'immigration, revient en boucle, comme un leitmotiv un nouvel argument qui se résume à : "les Français dans leur grande majorité sont pour" ou bien "c'est l'attente d'une grande majorité des français" et d'autres phrases du même genre.