Non seulement le banquier/président tente de voler notre vote en faveur du Nouveau Front Populaire en n’appelant ni au respect des urnes ni à consulter pour un nouveau gouvernement, mais il envoie voter à l’Assemblée nationale 17 ministres démissionnaires (élu. e. s député. e. s, mais toujours en poste), dans le but de remettre Yaël Braun-Pivet au perchoir.  

Victoire très juste, 13 voix de plus (dont celles des ministres) qu’André Chassaignes, proposé par le NFP, a recueillies. Grâce à une entorse à la Constitution, puisque les ministres ne devaient pas participer au vote, c’est contraire à la séparation des pouvoirs.

Pour que le perchoir revienne à sa collègue, il trahit une promesse à laquelle certain.e.s ont cru dès 2017, le fameux « ni droite ni gauche ».

Pourtant il fit bien des promesses à la droite pour « qu’ensemble » ils votent dans le sens souhaité par le banquier toujours président. Et tout le monde vota : les LR, devenu Droite républicaine, les soi-disant macronistes « de gauche » - qui critiquaient la violence de la dissolution - devenus Ensemble pour la République (EPR c’est très écolo !). On ajoutera au clan les MoDem, les Horizons… divers et avariés.

Et l’on a une pensée émue pour les socialistes qui croyaient que les macronistes « de gauche », pouvaient les rejoindre pour créer une dynamique socio-démocrate (les Hollande, Delga, Hidalgo and co). Que le « ni RN, ni LFI » du président fonctionnerait… Eh bé non ! les socialistes n’ont toujours pas compris qu’il ne fallait pas se fier à un banquier et qu’ils  auraient dû accepter Huguette Bello pour le poste de Première ministre, proposition faite par leurs partenaires.

Ceci dit, l’affaire n’est pas terminée, le NFP ayant fait élire 12 de ses députés sur 22 postes au bureau de l’Assemblée nationale. La plus haute instance collégiale de l’institution où il obtient de fait la majorité absolue.

Pas terminée, mais… le banquier s’accroche en se disant que la gauche se divisera, qu’il peut faire durer le holdup jusqu’à la fin des JO para-olympiques (le 8/09) quitte à handicaper la vie démocratique sur laquelle il s’assied de toute façon depuis 7 ans. 

À moins que la rue, les syndicats, les associations, la société civile lui rappellent qu’un État, ça ne se dirige pas comme une banque.

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