Le collectif féministe les Rosies, présent en soutien aux victimes lors des deux procès pour violence conjugale pour lesquels comparaissaient deux joueurs de l’ASBH,  est outré par les décisions prises par le club à leurs issues.                                    Ces deux joueurs ont été condamnés par la justice, mais ont été réintégrés aussitôt au sein du club. Aucune sanction, rien.
Pourtant les dirigeants du club avaient clamé dans les médias qu'ils soutenaient les victimes et qu’ils attendaient les décisions de la justice dont ils prendraient acte pour ensuite sanctionner les joueurs.
Des paroles en l'air,  encore et toujours. L'image du club, les joueurs, le terrain. Et puis, rien. 
Le club de l’ASBH montre ainsi que ses choix au niveau du terrain  priment sur  la mise en danger d'une femme et d'un enfant, sur la dignité, sur l'obligation de soins.
Un homme violent en récidive va-t-il comprendre sa punition si on annule tout  ou va- t’il se sentir tout puissant ?
Et que penser d’un manager qui se préoccupe plus de son image égratignée que du sort de la victime ?
Ces derniers mois le monde du rugby a été entaché par des affaires de viols, de violences, d'alcoolisation, de violences conjugales. 
Et au lieu de prendre conscience qu'une mise au point est nécessaire que chaque club, que la fédération française de rugby, doivent se montrer intransigeants, à l'heure où on devrait montrer aux enfants que la violence est intolérable que ce soit dans les stades, sur le terrain, lors des soirées et dans la vie privée, le club réintègre ses joueurs condamnés.
Ils s'entraînent et jouent, touchent leurs salaires, pendant que les victimes, elles, doivent se reconstruire, vivre dans la peur et apprendre à refaire confiance.  Souvent le temps s'arrête pour ses victimes, incapables de travailler, de continuer des études, de reprendre une vie normale.
Que font les clubs pour les victimes ? A part dire que la violence est contre leurs valeurs. ? Les enfants bénéficient ils d'une aide par un pédopsychiatre ? S'assure-t-on  que les plaignantes sont accompagnées? Les joueurs sont ils eux mêmes suivis par des professionnels ???
Avoir des joueurs sur le terrain est il plus important que le reste?
A la vue des décisions des dirigeants de l’ASBH, M Ménard compris, il semblerait que oui...

Collectif féministe " les Rosies " Béziers

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