On connaît la manie du maire actuel de Béziers de rebaptiser "sa" ville "capitale du vin, de la bière, du chocolat..." Béziers, une des plus pauvres de France, a surtout été pour lui une plateforme pour propager son idéologie d'extrême-droite.
En mai 2016 une grande manifestation avait eu lieu à l'occasion de sa première tentative de coalition entre les droites extrêmes et l'extrême-droite à travers la création d'un mouvement politique. "Oz ta droite" fut éphémère, mais les idées qu'elle portait ont poursuivi leur chemin.
Le 3 juillet 2021, alors que le Perpignan d'Alliot recevait le 17ème congrès du RN, une manifestation unitaire battait son plein contre les idées d'extrême-droite.
Béziers le 23 avril sera à nouveau l'occasion d'exprimer le rejet d'idées éculées et mortifères à l'appel d'une large intersyndicale à manifester. Retraite à 65 ans, suppression des 35 heures, étiolement des services publics, accroissement des écoles privées, toutes ces mesures préconisées par l'extrême droite sont là pour nous rappeler qu'elle n'est pas seulement l'ennemi de la liberté et de la justice, mais aussi des travailleurs. Penser que l'extrême droite totalement aveugle aux désastres du système économique libérale puisse être une solution, choisir la violence, l'autoritarisme, la concurrence entre les humains, est-ce vraiment cela que nous voulons ? Une large unité s'impose aujourd'hui pour faire le choix de la lucidité, du collectif et de l'humain. Le 23 avril, Béziers capitale de la lutte contre l'extrême droite.