Dans le florilège des commentaires fielleux sur la stratégie de LFI, on a droit à tout. Thomas Legrand chroniqueur à France Inter ou éditorialiste à Libération en est un exemple parfait.
Dans un papier récent, portant sur la menace de procédure de destitution du chef de l’Etat, il détecte ainsi la volonté « de miner le NFP depuis le résultat des européennes » et un coup bas pour diviser la gauche ; il oublie que le NFP est né après les Européennes avec entre autres le soutien de LFI.
Mais le plus étonnant dans cette critique, c’est quand il juge cette menace totalement abusive, rien dans la constitution n’obligeant le président à se hâter.
Effectivement cette constitution est si mal écrite qu’elle peut permettre à un gouvernement démissionnaire de gouverner de longs mois, l’opposition ne pouvant lui opposer une motion de censure vu qu’il a déjà démissionné.
Mais, quand même, pendant ce temps là, la Nouvelle Calédonie est au bord d’une nouvelle explosion, la rentrée des classes se fait sans ministre de l’Education Nationale, le budget se prépare dans une totale opacité, la doctrine sur le Sahara occidental change sans que le ministère des affaires Etrangères ait son mot à dire.
Effectivement dans la constitution rien n’oblige le président à se hâter mais y-a-t ‘il une vie après la constitution.