Édito

Les élections européennes sont dans la ligne de mire de la tante et de la nièce Le Pen. Pour espérer surfer sur la vague électorale l’une entretient la peur alors que l’autre l’organise. C’est une petite différence qui peut avoir des grandes conséquences.

Branle le bas de "combat" pour la viticulture languedocienne en cette fin d'année 2023 et grosses mobilisations : manifestation régionale à Narbonne  le 25 novembre dernier, réunion avec le préfet de l'Hérault puis avec le ministre  Marc Fesneau qui s'est rendu ensuite au  SITEVI à Montpellier sans parler du plan irrigation du Département de l'Hérault.

Partout dans le monde l’ensauvagement du capitalisme fait rage et produit ses effets dévastateurs écologiques et sociaux. Il n’y a plus d’alternative, il faut combattre la cause si nous ne voulons plus subir les effets.

Il existe 49,3 manières de passer en force. C’est le cas encore avec ce budget 2024 qui a été adopté sans véritable discussion.

Toutes les conditions sont réunies pour que la loi immigration, en débat la semaine dernière au Sénat, devienne le marqueur majeur de la dérive à l’extrême droite de l’actuel gouvernement.

Un proverbe que nous aimerions voir s’accomplir, mais ce n’est pas gagné  ! La situation internationale donne le frisson et les débats nationaux sentent le moisi. On est bien loin de la tendresse !

Ce printemps et cet automne, toutes les associations, collectifs, syndicats, mouvements politiques et citoyens, qui se sont mobilisés contre la construction de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse ont fait de cette lutte un nouveau Larzac.

Au nom de notre humanité commune, il y a des moments où toutes et tous, ensemble, indépendamment de nos appartenances ou opinions philosophiques, religieuses, syndicales, politiques ou autres, nous avons le devoir de trouver les moyens et les mots pour dire non à l’inacceptable, à l'insupportable.

Auditionné fin septembre par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les groupuscules violents, le ministre de l’Intérieur a indiqué que 10 000 personnes « d’ultra gauche » étaient suivies par les services de l’État, dont « 3 000 fichés S ».

Le RSA, revenu de solidarité active, est né suite à une réforme du RMI, revenu minimum d’insertion. Il s’agissait de permettre à celles et ceux qui étaient privés d’emploi et ne remplissaient pas les conditions requises par Pôle emploi pour être indemnisés de recevoir un revenu minimal pour survivre.

La question de la viabilité de l’aéroport de Béziers/Cap d ’Agde est un serpent de mer dans le biterrois.

Nous  n'avons jamais connu autant de défaites si rapprochés dans le temps: Gilets Jaunes, Retraites, Grève du climat, révolte des quartiers après la mort de Nahel, Loi sécurité globale, mouvement anti pass sanitaire...

La liste est longue et incomplète. Le constat est glaçant, et nous oblige à nous questionner.

7 millions de personnes qui dépendent de la nappe phréatique rhénane sont menacées.

Rarement, une rentrée aura été aussi maussade à gauche. Alors que la droite et l’extrême droite accumulent les blocs majoritaires sur des sujets régaliens comme l’école, l’immigration, l’économie, le déni climatique . . . la gauche, elle, semble se complaire à se diviser à l’infini.

En cette fin de mois d'août, le machisme international vient de perdre trois fois dans trois pays différents. Ces trois victoires atténuent les chiffres alarmants donnés par le ministère de l'intérieur : 122 féminicides en France en 2022.

Mais de qui Ménard se moque-t-il ? A-t-on tous les droits quand on est maire ? Peut-on impunément braver les lois de la République, dépenser sans compter l'argent public et instaurer la malhonnêteté comme principe de communication ?

Il paraît que la corrida est un art, un art traditionnel même et qu'à ce titre il ne saurait être question de le remettre en cause. Je ne sais pas où commence et où finit la tradition mais ce n'est qu'en 1853 qu'a eu lieu à Bayonne la première corrida avec mise à mort dite "espagnole", pas vraiment donc une vieille tradition « française ».

Commenter l’actualité politique biterroise c’est immanquablement commenter les frasques de son Maire. Souvent le débat se résume à : « faut-il alimenter ou pas le buzz médiatique ? »

Cette position est réductrice et erronée.

Une fois n’est pas coutume nous ne ferons pas un éditorial sur l’actualité. À la veille de cette coupure estivale, nous allons parler de vous et de nous.

La panthéonisation annoncée de Missak Manouchian pose une question au macronisme, un bon immigré serait-il devenu un immigré mort?

La séquence politique actuelle est limpide et brutale. Macron cherche une stabilité politique à droite toute qu’il ne trouve pas. Comme il ne la trouve pas il tape sur les mouvements sociaux et écologiques.

À l’horizon 2030, Béziers va-t-elle devenir la capitale mondiale des poubelles de l’Ouest héraultais en brûlant ses plastiques soit à minima 45 000 tonnes chaque année ?

Le maire de Béziers aspire à devenir le dirigeant de Reporter avec frontières.

À Mayotte, la destruction des bidonvilles a été engagée au nom de l’immigration. À Paris, le déplacement des sans-abris est organisé au nom des Jeux Olympiques et de la coupe du monde de rugby.

Comme dans le film éponyme « Peter et Elliot le Dragon », le gouvernement Macron tente de transformer en monstre le petit groupe centriste LIOT.

Au nom du Saint-Esprit, des fascistes ont brûlé les voitures et la maison d’un maire de Loire-Atlantique qui avait eu le tort d’appliquer sur sa commune une directive de l’État visant à la création d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA). Pour les fascistes en question, le maire participait au grand remplacement.

Vittel va réduire ses prélèvements d’eau de 5% pour partager l’effort de sobriété mais pas trop longtemps, jusqu’à fin juin. Faudrait pas mettre l’emploi en danger et surtout les profits de Nestlé. Danone à Volvic devrait suivre et Coca Cola est en négociation avec la mairie de Grigny qui s’inquiète pour sa nappe phréatique.

Macron se vit comme un phénix napoléonien qui pourrait sans cesse renaître de ses cendres. Le problème de sa énième référence au mythe bonapartiste c’est qu’à la fin des 100 jours il y a Waterloo.

Un grand projet inutile, l’autoroute Toulouse - Castres, unit Delga et Darmanin. Ce projet représente la création d’une « Zone à détruire » de 400 hectares pour un coût de 600 millions. Il est décrété « priorité nationale » par le gouvernement Macron et les laboratoires Fabre.

Au-delà du voyage en Chine du président de la République et des déclarations de la Première ministre, il ne peut y avoir que des « Chinoiseries » ou des « Clash » au gouvernement.

Les images sont terribles et symboliques, le week-end dernier à Sainte Soline les grenades descendaient de haut en bas : comme la politique du gouvernement et du Président.

« Le maître du temps », « Le maître des horloges » . . . les adorateurs du dieu Jupiter se sont extasiés lors de la première mandature sur la capacité de Macron à contrôler le temps. Il semble bien loin aujourd’hui ce temps du contrôle.

Dans la partition macroniste, il y a toujours une main sur le cœur après les mensonges. Cette fois-ci, le méprisant de la République nous dit qu’il est prisonnier des marchés financiers. C’est vrai, il l’est depuis son premier mandat, c’est pour ça qu’il faut qu’il parte, lui et son gouvernement.

Le groupe renonce à mettre en exploitation son forage de Murat sur Vèbre (81) pour alimenter son usine d’eau minérale de La Salvetat à 20km de là.

Raison avancée officiellement, la production actuelle serait suffisante. La levée de bouclier qu’avait suscité ce projet mené sans aucune information de la population locale, en pleine sécheresse et l’écho qu’elle avait eu non seulement dans la presse locale mais aussi dans les médias nationaux n’y est certainement pas pour rien.

La réforme des retraites envisagée par le gouvernement ne répond à aucun impératif économique concernant le financement du système. C’est une réforme idéologique qui vise à faire des économies sur une partie socialisée du salaire (les retraites) pour financer d’autres dépenses (les baisses d’impôts pour les entreprises).

Le 7 mars prochain, j’ai, tu as, nous avons, rendez-vous. Cette date biffée à l’avance par l’intersyndicale nationale comme journée où la France va être mise à l’arrêt doit devenir le début d’une grève générale reconductible.

Dans un film sorti en 1988 « Il faut sauver le soldat Ryan », Steven Spielberg raconte l’histoire véridique de l’exfiltration d’un soldat anonyme pour des raisons hautement politiques. Et si la même question se posait aujourd’hui au sujet du ministre Dussopt ?

Ce slogan écrit sur une pancarte anonyme résume bien sûr les enjeux à venir. Il indique aussi le haut niveau d’inventivité amplifié par le rapport de force actuel.

Au moment où 2 millions de personnes manifestent contre la retraite à 64 ans, 7 Français sur dix sont contre la réforme, il n’y a pas de majorité sur ce texte. Macron déclare que son élection a validé sont projet.

Dans une récente interview ( ML du 15 janvier ), le maire de Béziers indique qu’il mesure le poids du réel dans la ville et l’agglomération. Et si c’était l’inverse ?

La fin de la programmation du festival des « Déferlantes » à Perpignan « rediabolise » le RN et marque le retour de l’engagement politique des artistes. Ces deux bonnes nouvelles viennent de loin, elles méritent quelques explications.

Samedi 7 janvier en début d’après-midi, le maire de Béziers a convoqué au palais des congrès les riverains du projet Buesa ( quartier villa Antonine ). Le but avoué était de dialoguer directement avec les riverains sans passer par les représentants de l’ADRVA. Entre 100 et 150 personnes ont répondu à l’invitation, elles ont acculé le maire dans ses contradictions.

Mediapart rapporte qu’en novembre 2022, 58 100 personnes ont été radiées des listes de Pôle Emploi. Un record depuis 1996, date de début des statistiques du chômage. Sur un mois, la hausse atteint 19 % soit 9400 radiés-es supplémentaires par rapport à octobre 2022.

Nous avons connu des températures incroyables pendant cette période de Noël avec jusqu'à 26° en Occitanie ou bien -55° aux Etats-Unis. Mais le chaud et le froid a également sévi à Sète.

En cette fin d’année civile 2022, la fuite en avant libérale atteint des sommets. Pouvait-on attendre autre chose d’un gouvernement qui compte 19 millionnaires ?

L’association ADRVA ( Association des Riverains de la villa Antonine ) milite pour que le quartier Injalbert ne soit pas bétonné. Elle vous donne rendez-vous le week-end du 17 et 18 décembre au boulevard de Genève à Béziers.

Le capitalisme a toujours été prédateur. Il s’est nourri du travail des salariés, de la nature, de la finance, du soutien des états et des castes sociales qui le protègent. Deux multinationales accélèrent sa prédation au niveau mondial ( Twitter et Amazon ), vers quels horizons ?

Dans le procès qu’il intente à Josie Boucher, Louis Aliot invoque une « injure publique envers un corps constitué », en l’occurrence la commune de Perpignan. L’injure publique n’est pourtant pas celle évoquée par le maire de Perpignan, c’est celle qui est faite à la mémoire.

La coupe du Monde de football 2022 au Qatar est un véritable Doha d’honneur écologique et social. Ce Mondial de la honte va concentrer une kyrielle de dérives climatiques, humaines, morales et financières. Nous vous en proposons un condensé à faire connaître, circuler.

À Perpignan comme à Béziers, les attaques contre le monde associatif sont pratiques courantes.

La COP 27 qui se tient en Égypte est l’occasion de revenir sur un demi-siècle d’inaction climatique étatique. Avec un tel bilan les Darmanin et les Ménard osent, en France, nous traiter d’écoterroristes !