La séquence politique actuelle est limpide et brutale. Macron cherche une stabilité politique à droite toute qu’il ne trouve pas. Comme il ne la trouve pas il tape sur les mouvements sociaux et écologiques.
Depuis sa réélection, Macron cherche une majorité parlementaire pérenne qui s’évapore chaque fois qu’il croit l’avoir trouvée.
La danse du ventre faîte aux caciques de ''LR'' ne les émoustille pas. À l’invitation faîte pour gouverner ensemble, un des chefs de ''LR'' répond : « on ne va pas monter sur le Titanic ».
Fin de non-recevoir, avant les tractations officielles de cette semaine. Signe tangible de la fragilité gouvernementale toutes les propositions d’ouvertures ponctuelles (comme la loi immigration) sont repoussées les unes après les autres.
Dans ce contexte de changement de gouvernement et de durcissement de ligne politique, Macron ne veut pas perdre la main sur le terrain social et écologique. Il en va pour lui de sa crédibilité.
C’est pourquoi il est de plus en plus autoritaire :
- Manifestations écologiques interdites en Maurienne (chantier Lyon – Turin) et dans le Tarn (chantier A 69),
- Attaques sociales multiples et variées.
Mais ne nous y trompons pas, ce gouvernement fort dans la répression est faible politiquement.
Il n’est toujours pas à l’abri d’une motion de censure qui le ferait tomber.
De ce point de vue les 4 ans à venir sont un véritable chemin de croix pour la macronie.
Dans ce contexte la demande présidentielle d’une dissolution express des Soulèvements de la terre doublée de l’interdiction de la manifestation en Maurienne contre le projet TGV Lyon – Turin, visent avant tout à se rassurer et à rassurer les marchés sur la volonté de garder le cap capitaliste.
Mais, nous le savons, on ne dissout pas un soulèvement à coup de décrets et d’ordonnances. En revanche, on peut dissoudre un gouvernement