À Perpignan comme à Béziers, les attaques contre le monde associatif sont pratiques courantes.
À Perpignan, une plainte pour « injure envers un corps constitué » a été déposée par le maire RN Louis Aliot à l’encontre de Josie Boucher.
Celle-ci est une militante associative, syndicale et politique bien connue pour ses engagements antiracistes et anticolonialistes.
À l’occasion d’un rassemblement de soutien aux réfugiés ukrainiens, elle aurait – selon les propos du quotidien l’Indépendant ( des 5 et 6 mars 2022) – « injuriée la commune de Perpignan, en la personne de son maire en exercice Louis Aliot, en tenant les propos suivant ‘’ les réfugiés ukrainiens n’ont pas grand-chose à attendre des fascistes’’ ».
Josie à été informée de sa mise en examen par la vice-présidente chargée de l’instruction du tribunal de Perpignan.
À Béziers des attaques financières et administratives ont été menées contre plusieurs associations par le maire d’extrême droite :
- Arc En Ciel ( Centre social )
- L’ABCR ( Association Biterroise Contre le Racisme )
- Le Barnabu ( bar associatif )
- La Cosmopolithèque ( regroupement d’associations )
- La Colonie espagnole ( centre culturel ) . . .
Ces attaques ont contraint deux d’entre elles ( Arc En Ciel et ABCR ) à stopper leurs activités.
Pour ce qui concerne notre association EVAB (En Vie A Béziers). Dans sa question écrite (numéro 27 302) posée à l’Assemblée nationale le 10 mars 2020, la députée d’extrême droite Emmanuelle Ménard « s’étonnait » que notre association reçoive des subventions de la Direction Régionale des affaires culturelles (DRAC). La réponse écrite a été publiée au JO ( Journal Officiel) du 6 avril 2021.
À Perpignan comme à Béziers quelles que soient les formes, la stratégie de l’extrême droite reste la même : faire taire les associations ou les personnes qui lui sont opposées, soit par voie juridique, soit par voie financière.
C’est pourquoi nous exigeons la levée immédiate de toute poursuite à l’égard de Josie Boucher et vous invitons à signer la pétition mise en ligne sur le site change.org.