En cette fin d’année civile 2022, la fuite en avant libérale atteint des sommets. Pouvait-on attendre autre chose d’un gouvernement qui compte 19 millionnaires ?

 

Le gouvernement invoque la normalité pour faire passer ses réformes et ses projets. En cette fin d’année 2022, c’est le moment de se questionner.

Au niveau social, si on écoute Macron et ses ministres, il serait « normal » :

  • De travailler plus longtemps,
  • D’exclure durablement les seniors, les chômeurs et les précaires,
  • De maintenir « des métiers en tension »,
  • De maintenir des bas salaires et des mauvaises conditions de travail.

Au niveau politique, il serait tout aussi « normal » :

  • De donner sans condition plus de 100 milliards d’euros par an aux grandes entreprises,
  • Que les revenus des 500 plus grandes fortunes de France passent de 200 à 1000 milliards d’euros en 12 ans,
  • Que les revenus de ces mêmes grandes fortunes représentent 50 % du PIB de la France.

Au niveau économique, il serait encore plus « normal » :

  • Que depuis quelques mois le prix du gaz ait augmenté de 300 %
  • Que le prix du mégawattheure de l’électricité passe de moins de 50 euros en janvier 2021 à 300 euros en janvier 2022,
  • Qu’il puisse atteindre ces dernières semaines 1000 euros le mégawattheure sur le marché dit « libre ».

Au niveau environnemental, la poursuite du pillage de la planète vient d’être entériné à la dernière COP 27.

Les premières semaines de 2023 peuvent voir se télescoper, crise sociale, crise politique, crise environnementale et crise économique. Leur « normalité » et la nôtre ont rendez-vous. Pour préparer cette rencontre, il faudra qu’un vaste mouvement de résistance citoyenne, syndicale, politique s’organise.

Le gouvernement des 19 millionnaires nous donne une date, mi-janvier 2023. 

Cette date doit voir converger toutes les colères. Plus que jamais, l’enjeu actuel est de stopper la dérive libérale qui, nous le savons par expérience, ne s’arrête jamais seule.

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