L’Assemblée Nationale n’est pas la représentation démocratique du peuple, c’est le club VIP de la bourgeoisie gardé par des vigiles en uniforme et lourdement armés. Détails.
Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État aura bien essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne.
Les macronistes ont été triplement battus dans les urnes. En 2022, Macron n’a été élu que grâce au vote barrage, puis il n’a pas obtenu la majorité à l’Assemblée. Ils ont aussi été lourdement battus aux Européennes. Puis, trois semaines plus tard, à nouveau battus lors des législatives provoquées par Macron lui même. Pourtant, ils comptent bien se maintenir au pouvoir par tous les moyens.
Le 7 juillet 2024, les électeurs ont envoyé à l’Assemblée nationale trois grands blocs de députés (gauche, centre/droite, extrême droite) dont aucun ne dispose de la majorité absolue de 289 sièges pour gouverner seul. Il faudra bien pourtant trouver une majorité.
Pourtant, si l’on regarde le profil des élus, il me semble que les députés de « partis de gouvernement » pourraient former une majorité. En effet, un calcul fondé sur le passé parlementaire des différents groupes politiques donne 332 sièges, soit nettement plus que la majorité absolue. Il reste une marge pour ceux qui bouderaient. Cette approximation très grossière exclut le Parti communiste, LFI et le Rassemblement national . A suivre ....
DU 19 au 20 JUILLET : MOBILISATION INTERNATIONALE
Malgré l’ampleur décuplée des mobilisation anti-bassines, le gouvernement s’obstine à passer en force. Cette bataille emblématique pour l’eau en tant que bien commun et pour l’agriculture paysanne est encore à gagner.
(Les Soulèvements de la Terre)
En ce lundi 15 juillet où les dirigeants de Cnews vont être auditionnés par l’Arcom pour le renouvellement de leur fréquence TNT, Les Soulèvements de la terre, qui avaient appellé à la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en mars 2023 (200 blessés) appellent à « démanteler le groupe Bolloré ». Échaudées par ses pratiques « coloniales », estimant que « Bolloré est de tous les ravages », une quarantaine d’organisations ont signé cet appel à saboter l’empire du milliardaire breton d’extrême droite qui met depuis quelques années son empire médiatique au service du Rassemblement National.
Bienvenue au Barrageux Comedy Club : l'endroit où chaque semaine on libère le trop-plein de rage contenue par quelques vannes, pour éviter la rupture. Épisode 108 : Déni, Vidi, Vichy ?
Près de 44 % des téléspectateurs du 20 heures de TF1 interrogés affirment ainsi avoir voté pour la liste du RN, contre 7 % pour celle du Parti socialiste ou 6 % pour celle de la France insoumise.
Sans parler des téléspectateurs d'Hanouna !
Le moratoire sur les grands projets d’autoroutes, promis par l’alliance de la gauche en cas de victoire aux législatives, donne de l’espoir aux opposants à l’A69 et aux mégabassines.
La secrétaire générale de la CGT salue la victoire du Nouveau Front populaire aux législatives et prévient que, quel que soit le prochain gouvernement, son syndicat «ne compte pas ranger les drapeaux». Selon elle, «une mobilisation sociale est nécessaire» à la rentrée. Entretien avec Sophie Binet...
« Le Nouveau Front populaire ne vivra que s’il associe largement à la base citoyen·nes, militant·es associatifs, syndicalistes, politiques de tout le territoire afin de poser les bases d’un fonctionnement démocratique ». Un très large ensemble de militant·es et de personnalités appelle à la transformation du Nouveau Front populaire « en un véritable mouvement populaire irrigant la société. »
La division de l’Assemblée nationale en trois blocs sans majorité claire fait entrer la Ve république dans une situation inédite. Les négociations à venir risquent de durer, prévient le constitutionnaliste Bastien François.
Ce dimanche soir, le Nouveau Front populaire arrive en tête à l’Assemblée. Le RN et ses alliés sont largement battus. Sur la place de la République à Paris, la foule est en liesse. Les gens se serrent, s’embrassent, rient, pleurent.
Ils sont qualifiés au second tour et pourraient arriver à l’Assemblée...
Le Front populaire et, surtout, la figure de Mélenchon ont été sans cesse calomniés durant cette courte campagne pour les législatives. Un symbole de l’ère de post-vérité qui rend inaudible toute réflexion sur le fond.
Insolite : le Nouveau Front Populaire a fait quasiment 30% des suffrage et 10 millions de voix dimanche 30 juin dans les urnes, mais il n’y a aucun représentant de gauche lors du débat électoral avant le second tour sur France 2. Seront présents : le macroniste Gabriel Attal, le néofasciste Jordan Bardella, le politicien très à droite David Lisnard dont le parti a fait 10% des voix, et enfin… Raphaël Glucksmann pour «représenter la gauche».
NDLR : Pas de femme non plus !
À Mudaison, non loin de Montpellier, un adolescent a été agressé et jeté dans un canal par quatre hommes qui l’auraient traité de “sale arabe”. Une nouvelle agression qui vient se rajouter à une triste série d’actes violents et discriminatoires que connaît l’Hérault depuis un mois.
(Le Poing)
Sur le podium des pires raclures de l’histoire politique, le mouvement macroniste serait peut-être sur la première marche.
Face à la menace de l'extrême droite, plus d'une centaine d'organisations de la société civile constituent une coalition autour de 16 mesures prioritaires pour améliorer concrètement la vie des Français.e.s.
En Île-de-France, la préfecture et la Ville expulsent migrants, sans-abri et travailleuses du sexe au nom des Jeux olympiques, dénonce Antoine de Clerck, coordinateur du Revers de la médaille. Il dénonce un « nettoyage social ».
Le Conseil d’État a rendu ce mardi 25 juin son avis sur le projet de décret réformant l’assurance chômage, déposé par le gouvernement. Ce décret fixe les nouvelles règles en vigueur à partir du 1er décembre qui appauvriront plus d’un million de demandeurs d’emploi et excluront 300 000 autres de leurs droits au chômage. Face au maintien de ce projet de réforme en pleine période d’élections législatives anticipées, cinq syndicats lancent une manifestation ce jeudi 27 juin.
La menace imminente d’une extrême droite assujettie aux desiderata du capital a au moins le mérite de clarifier notre situation. Et souligne la nécessité pour les écologistes de dessiner un monde beau et désirable.
L’extrême droite a annoncé que si elle arrive au pouvoir, elle privatisera les médias publics pour les livrer intégralement aux milliardaires fascistes comme Bolloré. Le processus est déjà bien entamé : France 2 n’est plus peuplé que d’éditorialistes macronistes, France Info ne cesse de se droitiser, et sur France Inter la purge est en cours.
Le manifeste de défense de la liberté de la presse face à l’extrême-droite provoque des remous à France Télévisions. Au siège parisien de France 3, les membres de la société des journalistes qui ont soutenu le texte subissent des représailles : selon les informations de Blast, cinq d’entre eux ont été sanctionnés ce matin et sont interdits de couvrir les législatives. La direction de l’information a notamment placé de fait un journaliste politique au chômage technique.
(Blast)
"Fonctionnaires d’Etat, nous n’obéirons pas" : avant les législatives, des cadres de l'Education nationale assurent qu'ils n'appliqueront pas les éventuelles mesures du RN. Dans une pétition, des chefs d'établissements, inspecteurs pédagogiques, d'académie et généraux, disent craindre pour les valeurs de l'école en cas d'accession au pouvoir du parti d'extrême droite.
La dissolution nous fait rentrer dans l’ère de l’après -Macron. Cette décision irresponsable rend possible l’accession des néofascistes au pouvoir. La gauche et les écologistes, poussés par les syndicats, les associations, les intellectuel·les, le mouvement social, ont constitué en quatre jours le Nouveau Front Populaire. Analyse.
(PEPS)
« Sans presse libre, pas de démocratie ». Pour préserver la possibilité même d'une presse libre, indépendante et pluraliste, plus de 90 médias, dont Mediapart, l'Humanité, StreetPress, Reporterre, Bondy Blog et Politis, appellent à soutenir le combat contre l'extrême droite. « Dans sa stratégie de conquête du pouvoir, l'extrême droite a fait des médias un terrain privilégié au service de son projet. Elle impose dans le débat public ses fausses nouvelles et ses obsessions contraires aux droits fondamentaux. »
Depuis l’annonce de la dissolution, les grands médias n’ont qu’une priorité : salir par tous les moyens la seule force de gauche qui pourrait barrer la route à l’extrême droite. Matin, midi et soir, des diffamations délirantes sont répétées encore et encore au point de devenir le récit officiel. Instrumentalisation de querelles internes et autres manipulations crasseuses sont légion. Depuis deux jours, les médias s’en prennent à deux candidat-es du Front Populaire issu-es des mouvement sociaux.
Les associations environnementales fourmillent d’activité depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. De réunion en réunion, elles se posent la question : faut-il ouvertement appeler à voter pour le Nouveau Front populaire ?
Le péril néo-fasciste est réel. La prise de pouvoir des néo-fascistes est le prolongement logique des politiques néo-libérales et autoritaires des gouvernements précédents. Ces élections sont cruciales mais les bulletins de vote ne suffiront pas à stopper la montée du fascisme
L’heure est grave !
(Les Soulèvements de la Terre)
Les propos sidérants de Macron ont été rapportés par le journal Le Monde, le 14 juin. Le grand quotidien raconte que le président a croisé un «grand patron, familier de l’Elysée» qui lui a demandé à propos de la dissolution : «Pas trop dures, ces journées ?». Réponse de Macron, amusé : «Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent…»
Un espoir immense se lève. Il ne peut pas être déçu. Le Front national ne passera pas. Le Front populaire l’emportera.
Contre l’extrême droite, les syndicats préparent une union inédite. D’intenses discussions se poursuivent sur leur stratégie, tandis que l’écologie peine à se faire une place dans ce moment de consensus.
Avant même une arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la purge dans les médias publics bat son plein. Ce mardi 11 juin 2024, l’humoriste Guillaume Meurice est officiellement licencié de France Inter.
Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.
1600 gendarmes et CRS lourdement équipés ont fait face aux opposants à l'A69 qui ont bravé l'interdiction de manifester dans le Tarn. Dans les rangs des manifestants, quelques centaines de Black Bloc et Arlette, 84 ans.
En avril et octobre 2023, nous avons été des milliers à nous rassembler pour dénoncer et tenter de mettre un terme à l’autoroute A69 Castres-Toulouse, dénonçant un projet hérité du siècle passé et triplement néfaste : inutile, écocidaire et antisocial.
(Les Soulèvements de la Terre)
Ce mardi 4 juin, les députés insoumis ont imaginé un pied de nez : venir habillés en tenues vertes, rouges et blanches, pour figurer les couleurs de la Palestine directement dans l’hémicycle. Dans la foulée, la députée Rachel Keke, qui est entrée en politique par le combat syndical héroïque des femmes de chambre de l’hôtel Ibis en 2019, a brandi le drapeau palestinien.
Nous l’appellerons Ilan. "Je souhaite que l’on ferme Sde Teiman. Les détenus ne sont pas traités comme des êtres humains", raconte ce chirurgien israélien. Il est entré une heure dans ce camp militaire, à 30 kilomètres de Gaza, à la demande de l’armée, et a accepté de répondre à la rédaction internationale de Radio France.
Ce samedi soir 1er juin, pendant la fête des fanfares, fête populaire vieille de 30 ans à Montpellier, une dizaine d’individus du Bloc Montpelliérain, groupuscule neo-nazi local, masqués et encapuchonnés, ont arpenté les rues des quartiers des Beaux-Arts et de Boutonnet, ciblant des personnes à violenter en raison de leurs origines, leur confessions religieuses, leurs orientations sexuelles ou leurs engagements politiques.
Dans sa stratégie de mensonges systématique, l’État israélien assure que son opération militaire vise à «riposter» à une «attaque terroriste» venue de Gaza. En réalité, Israël accélère depuis octobre une opération de nettoyage ethnique généralisée, notamment en Cisjordanie, territoire qui n’est pourtant pas contrôlée par le Hamas.
Déjeuners avec les grands patrons français, positionnement géopolitique de plus en plus atlantiste, opposition au libre-échange largement adoucie… Porté par d’excellents sondages, le Rassemblement National prépare activement sa potentielle arrivée au pouvoir en se rapprochant des milieux économiques et en tournant définitivement la page de l’ère Philippot. Qu’il s’agisse de rencontres avec des figures du monde des affaires, de changements programmatiques ou de refonte des alliances avec les autres partis d’extrême-droite, le RN est toujours discret sur ces évolutions. Il sait en effet que son électorat populaire en sera la première victime.
L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont reconnu l’État palestinien. La France ne le fera pas. Du moins pas sous la Présidence Macron, qui a déclaré mardi 28 mai 2024 : « Je ne ferai pas une reconnaissance d’émotion. » La formule est, hélas, emblématique du renoncement total et dangereux de l’exécutif au droit international.
Le 25 avril à 7 heures du matin, les forces de l'ordre se présentent chez Jean*, un membre du collectif La voie est libre opposé à la construction de l'A69 entre Castres et Toulouse. L'homme est plaqué au sol devant sa femme et sa fille. Il est emmené à la gendarmerie pour y être placé en garde à vue. Il doit répondre de faits qui remontent au 1er mars alors qu'il se trouvait à Saix sur le site de la Crem'arbre pour ravitailler des militants anti autoroute.
Ce 28 mai : les hurlements stridents de Yaël Braun-Pivet, présidente macroniste du Parlement, qui résonnent dans l’Assemblée, pour un drapeau. Pour avoir brandi un drapeau donc, le député de gauche a immédiatement reçu la plus haute sanction prévue par le règlement de l’Assemblée : une exclusion temporaire durant 15 jours et le retrait de la moitié de l’indemnité parlementaire pendant deux mois. L’élu franco-israélien Meyer Habib, quant à lui, jouit d’une impunité absolue et tout à fait étonnante. Pas plus tard qu’hier, 28 mai, il est allé hurler et bousculer le député Insoumis David Guiraud lors d’une interview au sein même de l’Assemblée, provoquant une altercation qui a failli en venir aux mains.