Cet automne, en France, un million d’élèves de 5e, garçons et filles, vont gratuitement bénéficier du vaccin contre le papillomavirus, le Gardasil.

L'Académie de Médecine, dès 2020, avait appelé à accélérer la généralisation de ce vaccin. Macron a donc décidé de le proposer gratuitement aux adolescents volontaires. Les spots radios sont là pour populariser cette décision et inciter les ados à se vacciner.
Pourtant, derrière l’apparent consensus scientifique, ce vaccin a toujours suscité une intense controverse depuis sa commercialisation en 2006.
Pour ses détracteurs, derrière ce vaccin très lucratif se cache une bombe sanitaire et la prudence s’impose. Ce vaccin est-il vraiment sûr et efficace ? Pourquoi vacciner aussi les garçons ? Quels sont les autres moyens de prévention ?
Pour l'OMS, aucun doute possible, ce vaccin permet d'éviter 70% des cancers.
On se retrouve encore une fois pris entre deux feux, d'un côté l'Organisation Mondiale de la Santé, ses réseaux, les labos pharmaceutiques, les autorités médicales et d'un autre des scientifiques plus indépendants, des journalistes curieux, qui ne font pas une confiance aveugle ni aux chiffres officiels et encore moins au laboratoire Merck et à ses conclusions surtout quand on sait qu'il est à l'origine du plus grand scandale médicamenteux à ce jour, le VIOXX! (1)
Car des scandales médicamenteux, on en a connu, du Médiator à la Dépakine sans parler de la Thalidomide. Et ce sont toujours leurs effets secondaires qu'on cache !
C'est donc cette crainte des effets secondaires qui nourrit la méfiance envers le Gardasil. Certes, c'est toujours la balance bénéfices/risques qui doit être prise en compte et c'est justement sur ce point que les avis diffèrent. Tout dépend de l'honnêteté des études, des chiffres retenus, des conclusions qu'on en tire.
Pour les connaisseurs de la pharmacovigilance internationale, ce vaccin battrait tous les autres en matière de déclarations d'effets secondaires graves. Un article de Libération de 2011 raconte le calvaire de Laetitia qui a cédé à la vaccination sous pression maternelle.
En avril 2010, l'Afssaps avait inscrit le Gardasil sur sa liste des 77 médicaments sous surveillance renforcée. On attend les résultats !
Alors, la balance bénéfices/risques est-elle ou non favorable pour le Gardasil ?
Dans un article de 20 minutes, Virginie Belle auteur de "Quand l'aluminium nous empoisonne" (2) met en lumière une balance résolument négative. Le risque de souffrir d'un accident invalidant serait 3 à 4 fois supérieur au risque de déclarer un cancer du col qui peut par ailleurs être soigné s'il est pris à temps.
Alors, le principal adjuvant de ce vaccin, le sulfate d'hydroxyphosphate d'aluminium est-il en cause ? On retrouve cet adjuvant dans de nombreux vaccins et ils sont souvent accusés d'effets secondaires graves.
Dans les pays où l'on a vacciné massivement comme en Australie on constate un augmentation modérée mais réelle des cancers du col de l'utérus chez les femmes vaccinées, pas très rassurant pour les jeunes françaises et français.
S'il n'est pas très efficace et si les effets secondaires sont avérés, pourquoi alors généraliser ce vaccin au point de le rendre gratuit en France. Un pas vers l'obligation vaccinale ?
Évidemment, le laboratoire Merck se frotte les mains, ses intérêts ne sont pas forcément synonyme de santé publique, on le saurait !


(1) Le Vioxx, un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien développé par Merck, a été retiré du marché en 2004 après que des études ont révélé qu’il augmentait considérablement le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Merck a dû faire face à des milliards de dollars de poursuites judiciaires.
(2) "Quand l'aluminium nous empoisonne" de Virginie Belle, Éditeur Max Milo, 2010