Le 7 octobre 1950, voilà exactement 71 ans, l'armée chinoise pénètre au Tibet. Devant les 30000 soldats chinois, les troupes locales s'enfuient sans presque combattre. C'en est fini d'un demi-siècle d'indépendance pour le Tibet, une immense contrée que les Chinois appellent simplement Xizang, « l'entrepôt de l'ouest » et que nous surnommons le Toit du monde.
L’échange fleuri cet été entre BB, alias Brigitte Bardot, et Bob, alias Robert Ménard, cet été, m’a évoqué aussitôt ce film de 1963 de Godard, Le mépris, adapté du roman éponyme d’Alberto Moravia. Vous vous souvenez peut-être de cette histoire de rupture entre Paul, incarné par Michel Piccoli, et Camille (Brigitte Bardot). Pour résumer la situation, Paul Javal (son nom fait immanquablement penser à l’expression « J’avale des couleuvres ») qui est scénariste laisse Camille sous l’emprise de son employeur, un riche producteur de cinéma.
Vous connaissez le mot magique de la philosophie libérale ? concurrence, et même concurrence libre et non faussée pour bien montrer la rigueur intellectuelle du concept. Et le top du top, c'est d'instituer la loi du marché. Pratiquement un dieu économique vivant ! Évidemment, je ne vous parle pas des autres mots magiques, moins nobles et moins revendiqués que sont profits et dividendes.
Nous continuons notre partenariat avec Maud et Yannis Youlountas qui nous donnent régulièrement des nouvelles de la Grèce, véritable laboratoire du libéralisme autoritaire. Voici les dernières nouvelles de Grèce : importantes et nombreuses ce mois-ci !
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie aujourd'hui de vous parler de Nicolas Sarkozy ! Vous vous souvenez de cet ancien président de la République, abonné aux ennuis judiciaires et multirécidiviste, concernant principalement sa carrière politique. Sur les douze affaires qui le concernent nous avons à ce jour une condamnation, deux non-lieux, mais plusieurs dossiers sont toujours en cours.
Le 17 juin 1953, voilà exactement 68 ans, trois mois seulement après la mort de Staline, une insurrection ouvrière éclate à Berlin-Est.
La veille, les ouvriers du bâtiment arrêtent de travailler sur le chantier de construction de la Stalinallee, l’avenue de Berlin-Est qui mène vers la Pologne et Moscou et doit devenir la vitrine de la République Démocratique Allemande. Ils protestent contre les nouvelles normes imposées par le régime qui prévoit une élévation de la production de 10 % avant la fin de ce même mois et ce sans majoration des salaires.
Le samedi 10 juin 1944, à 8 heures du matin, voilà exactement 77 ans, c'est sans méfiance particulière que les habitants d'Oradour-sur-Glane voient des chenillettes chargées de soldats allemands pénétrer dans le village et s'y arrêter. Oradour-sur-Glane est reliée par un tramway à Limoges, distante de 17 km. C'est une bourgade de 300 à 400 habitants. Avec les hameaux et fermes des environs, la commune en compte au total 1200 dont quelques centaines de réfugiés du village de Charly, en Moselle.
Le 27 mai 1968, voilà exactement 53 ans, les négociations entre le pouvoir, le patronat et les syndicats accouchent des « Accords de Grenelle » .
Cet accord doit mettre un terme à une contestation sociale de près de deux mois. A compter du 13 mai 1968 les salariés se joignent aux étudiants. Les syndicats ouvriers et la Fédération de l'Éducation Nationale déclenchent ce jour-là une grève générale et appellent à rejoindre les étudiants qui manifestent depuis le début du mois.
Ce jour-là un immense cortège contestataire traverse Paris aux cris de "10 ans, ça suffit !" Les syndicats ouvriers et la fédération de l'Éducation, tous les syndicats, CGT en tête, espèrent que cette manifestation va canaliser l’ardeur des étudiants et empêcher la contamination des ouvriers par une contestation qu’ils ne comprennent pas et qui sort complètement de leurs schémas d’actions et de revendications habituels. (voir Une autre histoire du 13 mai dernier : https://www.envieabeziers.info/societe/une-autre-histoire-13-mai-1968-la-france-manifeste-contre-de-gaulle)
"Nous sommes en guerre", a déclaré Emmanuel Macron le 16 mars 2020 au tout début de la pandémie de la COVID-19. Le président de la République est le chef des armées et donc quoi de plus naturel de le retrouver en chef de guerre. Et quel chef ! il cumule les casquettes et mène en fait plusieurs guerres à la fois !
Le 20 mai 1949, voilà exactement 72 ans, les cendres de Victor Schoelcher, en reconnaissance de son action en faveur des esclaves et de l'abolition de l'esclavage en 1848, sont transférés au Panthéon ainsi que celles du Guyanais Félix Éboué, gouverneur du Tchad rallié à la France libre de De Gaulle. (1)
Le 13 mai 1968, voilà exactement 73 ans, la France manifeste dans la rue contre de Gaulle, à l'occasion du dixième anniversaire de son retour au pouvoir.
1968 une année qui marque encore.1968 c'est l’émergence d’un mouvement de contestation étudiante et ouvrière d’une très grande ampleur. Bien plus que porteur de simples revendications sur les conditions de travail ou les salaires, ce mouvement s’appuie sur un rejet du régime gaulliste en place depuis 10 ans ainsi que sur la remise en cause du système social, de la société de consommation et plus généralement de toutes les formes d’autorité, des institutions et des valeurs morales traditionnelles, avec une grande aspiration à plus de liberté. Porté à la base par les étudiants, ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’une vague de contestation grandissante dans de nombreux pays occidentaux.
La vidéosurveillance ne sert pas qu’à arrêter les dealers ! C’est l’expérience que viennent de vivre des manifestants à Millau dans l’Aveyron.
Le 6 mai 1940, voilà exactement 81 ans, John Steinbeck reçoit le prix Pulitzer pour son roman Les Raisins de la colère publié un an plus tôt ! À vingt-sept ans, Steinbeck se lance dans la littérature historique ou régionaliste sans rencontrer un grand succès. À trente-trois ans, il accède à une notoriété locale avec Tortilla Flat, et remporte son premier prix littéraire. Sa plume se fait plus critique avec Des souris et des hommes et En un combat douteux. Mais c’est avec Les Raisins de la colère qu’il s’attire l’hostilité d’une partie de ses compatriotes.