L’actualité « hebdromadaire » biterroise, en long, en large et en travers du jeudi 12 décembre 2024

  • C’était vachement mieux avant (1) : le président de l’agglomération de Béziers-Méditerranée continue de jouer le père Noël. Cette fois-ci, le cadeau était sous le sapin des habitants du quartier de Brégines à Béziers. C’est une reconstitution sur 30 ans et sur plusieurs hectares du « Béziers antique » de l’ancienne ville romaine.

 

  • C’était vachement mieux avant (2) : bon bien sûr, quand ils ouvrent un cadeau, les enfants et adultes émerveillés ne demandent pas combien ça coûte et qui l’a payé.

 

  • C’était vachement mieux avant (3) : être père Noël et tromper son monde, c’est un métier, il faut avoir un déguisement, l’air débonnaire et surtout inspirer confiance aux enfants et aux parents.

 

  • C’était vachement mieux avant (4) : dans la réalité, l’époque romaine qui plait tant au maire de Béziers c’était les Césars, les empereurs et les jeux du cirque.

 

  • Ça monte crescendo (1) : les opérations « place nette » et « coup de poing » se succèdent dans le quartier de la Devèze. On remarquera l’utilisation du langage militaire pour qualifier ces opérations. C’est normal pour des gens qui veulent faire « la guerre aux trafics et aux trafiquants ».

 

  • Ça monte crescendo (2) : petite piqure de rappel, comme disent les antimilitaristes, ce n’est pas ceux qui déclarent la guerre qui la font ou qui la subissent.

 

  • Miracle (1) : il reste encore des crèches dans les églises de Béziers, elles n’ont pas toutes été dérobées par le kleptomane de la mairie de Béziers. Pour voir une crèche « normale » dans une église « normale », vous pouvez aller dans l’église de l’Immaculée Conception, boulevard de Genève.

 

  • Miracle (2) : à Portiragnes la crèche de la manade du Grand Salan s’est agrandie. Ouf et merci, Jésus, ce n’est pas la crèche du Grand Satan qui s’est agrandie !

 

  • De l’autre côté du décor des allées (1) : j’ai souvent écrit que les allées Paul Riquet étaient un décor derrière lequel des Biterrois survivaient. Un drame vient de rappeler cette cruelle réalité.

 

  • De l’autre côté du décor des allées (2) : rue Ghilemon, de l’autre côté du décor Potemkine qui cache la misère aux yeux des touristes, une jeune femme a poignardé et tué son voisin de palier.

 

  • De l’autre côté du décor des allées (3) : cette jeune femme en très grande difficulté psychologique faisait régner la terreur dans son immeuble. Ses voisins avaient déposé plusieurs plaintes au commissariat, contacté la mairie, rencontré le cabinet du maire en . . . avril 2023. Peut-être que les forces de police étaient mobilisées dans le cadre des opérations « place nette » et « coup de poing » ?

 

  • De l’autre côté du décor des allées (4) : si on en croit le maire, tout ça devrait s’arranger par « La loi naturelle du marché de l’immobilier » les prix de l’ancien étant particulièrement attrayant à Béziers. Inconvénient manifeste, il faudra peut-être attendre 30, 50 ou 100 ans, le temps que le « marché » se régule.

 

  • De l’autre côté du décor des allées (5) : d’ici là, d’autres Mohammed et anonymes seront morts ou assassinés. Pour mémoire le 8 avril 2020 Mohamed Gabsi mourait lors d’une interpellation de la police municipale à quelques dizaines de mètres de la rue Guilemon. L’affaire n’a pas encore été jugée.

 

  • De l’autre côté du décor des allées (6) : les pauvres peuvent aussi traverser la rue et racheter 12 immeubles dégradés du centre-ville comme l’homme d’affaires international Aksel Piran qui lui, veut les transformer en logements AirBnB auxquels les pauvres n’auront pas accès.

 

  • Halles (1) : à entendre le maire de Béziers, ce serait le raz de marée aux nouvelles halles « Biltoki » où il y aurait en moyenne 8 000 visiteurs par jour.

 

  • Halles (2) : le premier problème c’est que les visiteurs ne sont pas forcément des acheteurs. Le maire devrait réviser son mémento du commerce.

 

  • Halles (3) : le deuxième problème c’est l’affabulation. Selon le même Ménard 22 113 personnes seraient passés aux halles samedi dernier. On ne sait pas bien entendu d’où vient ce chiffre et s’il y a un compteur.

 

  • Halles (4) : pour les 113 qui dépassent les 22 000, c’est sûrement une référence à la nationale qui traverse Béziers.

 

  • Halles (5) : si les 22 000 visiteurs de samedi dernier ont acheté pour 20 euros chacun, le chiffre d’affaires de la journée s’est donc élevé à 440 000 euros. Divisé par une vingtaine d’étaliers, chaque commerçant des halles a donc gagné suivant le maire de Béziers 22 000 euros en une seule journée.

 

  • Halles (6) : à mon avis les commerçants des halles seront contents d’apprendre qu’ils sont en train de devenir milliardaires. Bolloré, Arnault et Saadé ont intérêt à s’accrocher !

 

  • Halles (7) : cerise sur le gâteau, comme il y a tellement de monde qui vient aux halles, Ménard veut construire un nouveau parking dans le centre-ville.

 

  • Halles (8) : là, franchement, c’est plus fort que le roquefort ! Le maire de Béziers invente une nouvelle règle économique : la loi de l’offre sans la demande !

 

  • Halles (9) : normalement les vrais économistes font des calculs, travaillent sur de vrais chiffres et à partir de là élaborent des stratégies. À Béziers, c’est encore la règle du doigt mouillé qui prévaut à la municipalité.

 

  • Halles (10) : bon l’embêtant, c’est quand même que tout ça, c’est avec nos impôts !

 

  • Ancien combattant : l’ancien combattant Robert Ménard s’est rappelé qu’en avril 2008 il escaladait la façade sud de Notre Dame de Paris pour dénoncer la répression chinoise au Tibet. Maintenant, il vise plutôt à escalader les marches de la Croisette à Cannes, comme les starlettes.

 

  • Décapitation : un ancien candidat du FN à Haumont dans le nord en 2014, Jean Michel Moulun, a avoué avoir décapité une veuve de 77 ans qui vivait seule à Agde. Visiblement « Daesh » fait des adeptes, y compris dans la fachosphère.

 

Ces commentaires sont issus d’une lecture libre et partisane de la presse locale. Pour les halles ils sont issus de franche rigolade avec l’ami Jean Pougnet. Prochain rendez-vous jeudi 19 décembre 2024.