Dans le travail social, la palme d’or du mépris revient à l’association Adages, qui a augmenté ses directeurs de 400 euros, alors qu’elle refuse la revalorisation des personnels techniques et administratif, exclus de l’accord dit Ségur de la santé soit 183 euros nets par mois.

L’Adages c’est 1700 salariés répartis dans plusieurs structures dans tout le département de l’Hérault.

Le conseil d’administration qui la dirige, refuse depuis plus d’un an d’accorder les avantages obtenus nationalement dans le cadre du Ségur de la santé à tous les salariés de l’association.

Ces salariés exclus représentent 400 personnes dans l’Adages.

L’intersyndicale demande que cette revalorisation générale soit payée sur les fonds propres de l’association qui représentent plusieurs millions d’euros.

Le conseil d’administration explique lui qu’il ne peut pas pallier les manques de l’État.

Ce qui vaut pour les salariés ne vaut pas pour les directeurs puisque ceux-ci sans accord national ont été augmentés de 100 points d’indice soit près de 400 euros bruts mensuels.

Pour cacher cette augmentation la paye des directeurs a été externalisée des établissements au siège social

Comme le gouvernement Macron, le conseil d’administration et la direction générale de l’Adages ont tenté d’expliquer aux salariés qui n’ont pas compris l’importance du rôle des directeurs pour assurer la pérennité des structures.

Les salariés ont tellement mal compris qu’ils étaient en grève le jeudi 25 mai 2023. Ils ont envahi le siège social de l’association.

Les petites mains qui comptent moins que les directeurs dans une association sociale à but non-lucratif : Ségur à avaler !