En 2015 et 2016, la délégation de service public (DSP) eau-assainissement se terminant, la question du renouvellement de la DSP ou du passage en Régie Publique (comme Bordeaux, Paris, Montpellier - ce dernier pour l'eau potable seule - , Cazouls-les-Béziers...) s'est posée.

Un Collectif Associatif pour la Régie Publique de l'Eau (CARPE) s'était constitué pour présenter le projet alternatif d'une gestion municipale, dont on sait qu'elle améliore la rentabilité et l'entretien des réseaux (puisque la multinationale facture tout ce qui sort de ses tuyaux), et permet une substantielle économie à la collectivité qui n'a pas à rémunérer d'actionnaires.

Malheureusement, il trouva un mur à l'Agglomération qui balaya hautainement ses arguments.

La Mairie n'était pas, on ne s'étonnera pas, pour la régie publique, mais, dans le JDB, le maire montra ses petits muscles en affirmant qu'il arracherait une baisse de 5 % du prix de l'eau à la multinationale. On allait voir ce qu'on allait voir !

Dans le protocole d'accord de l'été 2016, entre Suez et l'Agglo, le premier, sentant qu'il devait modérer ses appétits, car il facturait le m³ 3.84€, l'un des plus chers de France, accepta une réduction de 30 % à 3.1€, avec promesse de porter le rendement de 74 % dans l'Agglo et 80 % à Béziers à 84.5 % partout. Il faudra bien entendu garder les yeux fixés sur ces promesses et réductions de prix car les promesses d'une multinationale…

L'Agglomération doit-elle cesser d'humilier le pauvre petit Robert ?