Malgré 98 % d’avis défavorables, des risques écologiques colossaux, un front uni citoyen, syndical et politique extrêmement large, le préfet du Haut-Rhin vient d’autoriser par arrêté le stockage « illimité » de 42 000 tonnes de déchets ultimes dangereux à Stocamine.
À la suite de cet arrêté, la société MDPA (Mines de potasse d’Alsace), qui gère le site et dont l’État est l’unique actionnaire, se prépare à relancer les travaux visant à confiner l’ensemble des déchets sous du béton.
La construction des galeries en béton avait été suspendue à deux reprises par la justice administrative après les recours de l’association écologiste « Alsace Nature » et de la « Collectivité européenne d’Alsace » (CEA).
La bétonisation des galeries de mines doit durer 42 mois. Elle devrait ‘’étanchéifier’’ des galeries qui pour la plupart se trouvent situées sous la nappe phréatique du bassin rhénan.
Selon l’arrêté préfectoral, le confinement « aura pour effet de retarder sur une très longue période l’éventuelle remontée de substances dangereuses, depuis le stockage vers la nappe phréatique d’Alsace ». Je vous laisse le soin d’apprécier la portée du mot « retarder ».
Dans le même arrêté, il est dit : « La remontée de saumure contaminée serait limitée à 0,7 m3 par an ». En clair, le préfet dit que les futures galeries bétonnées ne seront pas étanches.
La MDPA de son côté indique : « C’est un chantier inédit, les installations sont vieillissantes, dans une mine qui se referme sur elle-même, il pourrait y avoir de nombreux aléas ». Question bête, si une mine se referme sur elle-même, pourquoi y avoir stocké des déchets ultimes dangereux comme le cyanure ?
Comment, quand la MDPA tente maladroitement de se protéger juridiquement d’un aléa, l’État peut-il maintenir la mission assignée ?
Le ministre de l’Écologie a pourtant été prévenu de la dangerosité de ce choix à la suite de l’incendie, en septembre 2002, d’un bloc de déchets censés être non inflammables.
Comme pour les retraites et les 49.3, ce gouvernement minoritaire vient une nouvelle fois de passer en force.
Comme pour les retraites il joue avec nos vies dans une sorte de « coup de poker » permanent.
Quand un gouvernement minoritaire passe en force au niveau social et écologique, menace nos vies et hypothèque l’avenir, qu’est-ce qui peut justifier la division dans les luttes et dans les urnes ?
Malgré 98 % d’avis défavorables, des risques écologiques colossaux, un front uni citoyen, syndical et politique extrêmement large, le préfet du Haut-Rhin vient d’autoriser par arrêté le stockage « illimité » de 42 000 tonnes de déchets ultimes dangereux à Stocamine.
À la suite de cet arrêté, la société MDPA (Mines de potasse d’Alsace), qui gère le site et dont l’État est l’unique actionnaire, se prépare à relancer les travaux visant à confiner l’ensemble des déchets sous du béton.
La construction des galeries en béton avait été suspendue à deux reprises par la justice administrative après les recours de l’association écologiste « Alsace Nature » et de la « Collectivité européenne d’Alsace » (CEA).
La bétonisation des galeries de mines doit durer 42 mois. Elle devrait ‘’étanchéifier’’ des galeries qui pour la plupart se trouvent situées sous la nappe phréatique du bassin rhénan.
Selon l’arrêté préfectoral, le confinement « aura pour effet de retarder sur une très longue période l’éventuelle remontée de substances dangereuses, depuis le stockage vers la nappe phréatique d’Alsace ». Je vous laisse le soin d’apprécier la portée du mot « retarder ».
Dans le même arrêté, il est dit : « La remontée de saumure contaminée serait limitée à 0,7 m3 par an ». En clair, le préfet dit que les futures galeries bétonnées ne seront pas étanches.
La MDPA de son côté indique : « C’est un chantier inédit, les installations sont vieillissantes, dans une mine qui se referme sur elle-même, il pourrait y avoir de nombreux aléas ». Question bête, si une mine se referme sur elle-même, pourquoi y avoir stocké des déchets ultimes dangereux comme le cyanure ?
Comment, quand la MDPA tente maladroitement de se protéger juridiquement d’un aléa, l’État peut-il maintenir la mission assignée ?
Le ministre de l’Écologie a pourtant été prévenu de la dangerosité de ce choix à la suite de l’incendie, en septembre 2002, d’un bloc de déchets censés être non inflammables.
Comme pour les retraites et les 49.3, ce gouvernement minoritaire vient une nouvelle fois de passer en force.
Comme pour les retraites il joue avec nos vies dans une sorte de « coup de poker » permanent.
Quand un gouvernement minoritaire passe en force au niveau social et écologique, menace nos vies et hypothèque l’avenir, qu’est-ce qui peut justifier la division dans les luttes et dans les urnes ?