La transition énergétique qui promet de nous libérer des combustibles fossiles n’est ni neutre, sous l’angle écologique, ni socialement juste.
Dans les pays développés, elle déploie des quantités infinies de métaux dits « rares », « critiques » ou « stratégiques ». Présentée aux pays du Sud riches en minerais comme levier de développement, elle les enferme dans leur rôle historique de fournisseurs de matières premières. Les plus pauvres d’entre eux ne parviennent pas à en assumer les coûts sociaux et écologiques. Si des mécanismes de compensation sont avancés pour adoucir l’impact de cette conversion aux énergies dites renouvelables, aucun ne questionne les fondements et les limites de ce nouveau « capitalisme vert » ni ne s’attaque aux asymétries dans la distribution des coûts et bénéfices qui continue d’accentuer les déséquilibres planétaires. Des points de vue édifiants nous sont présentés par des équipes de chercheurs sur l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie.
 
Éd. Syllepse, trimestriel, 2023, Centre tri continental, CNCD (Coordination nationale des Conseils de développement), 170 p. 13 €.
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