Le défilé militaire du 14 juillet demeure un symbole militariste totalement anachronique et pourtant il fait l’objet d’un culte médiatique absolument indécent eu égard aux enjeux de civilisation auxquels nous sommes confrontés.

Le 14 juillet, clamait Victor Hugo à la tribune du Sénat le 3 juillet 1880, c’est « une fête populaire, une fête universelle, une fête humaine ». Pas seulement une fête nationale, mais une fête de la fraternité. En quoi les engins de mort exhibés ce jour-là ont-ils leur place sur l’avenue des Champs-Elysées, eux qui précisément n’ont d’autre vocation que de blesser, de tuer et de détruire ?

(Source Blog Médiapart)

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies nous permettant par exemple de réaliser des statistiques de visites.