Travailler moins, consommer moins, polluer moins. C'est un peu le dogme des adeptes du « détravail » dont certains prônent de ne plus travailler pour viser la décroissance. Dans un contexte de grande démission et de remise en cause de la centralité du travail, ce mouvement est devenu un symbole.
Est-ce une lame de fond qui va déferler sur l’Hexagone ou une vaguelette qui va s’échouer sans bruit ? Le mouvement du « détravail » est en tout cas le symbole d’un nouveau rapport au travail. "Pour nous c’est un impératif social et écologique. Une manière de parvenir à la décroissance", témoigne Myriam Ameur, membre du collectif nantais Travailler moins. Derrière les apéros "after-workless", ces adeptes du « détravail » expérimentent le chômage choisi, la retraite anticipée, le mi-temps…