Alors, il ne faudrait pas que les député.e.s du Nouveau Front Populaire votent une proposition de loi du RN visant à l’abrogation de la dernière réforme des retraites au nom du barrage républicain ?

Il est où le barrage quand Barnier s’excuse auprès de Le Pen des propos d’un de ses ministres et quand une bonne partie de ces mêmes ministres a refusé de l’appliquer- le barrage - aux dernières élections.

Il paraît que les Français ne comprendraient pas.

Et ils vont comprendre, ceux qui ont fait des jours de manifs, se sont mobilisés pour le NFP, en particulier pour abroger cette loi scélérate, qu’on ne saisisse pas l’opportunité, et ce, au nom d’une pureté idéologique brandie par ceux qui ne savent même pas ce que ça veut dire ?

De toute façon, quoique les députés de gauche décident, les journalistes bien intentionnés leur diront : soit vous vous êtes compromis avec le RN, soit vous n’êtes pas cohérents vous vouliez l’abrogation et ne la votez pas.

Alors allez-y, retournez le piège et regardons si Barnier négocie avec Le Pen pour qu’elle retire sa proposition de loi en échange de quelque crapulerie supplémentaire sur l’immigration.

Hollande ou Glucksmann ?  faîtes vos jeux !

Cinq pages dans Libération pour apprendre que Raphaël Glucksmann veut devenir président de la République.

En dehors de ses états d‘âme et de son coaching par Léa Salamé qui, ça tombe bien, est une des stars de l’actu sur France Inter - ce qui peut aider - on n’apprend rien de son programme. On sait juste qu’il veut construire « une gauche social-démocrate de gouvernement sociale, européenne, humaniste, écologiste et féministe ».

Le concept important dans sa définition c’est « gauche de gouvernement ». C’est à dire qui - rassurez-vous à la commission européenne ou au Medef - ne changera rien. C’est bizarre, ça ressemble à du Hollandisme, d’ailleurs Carole Delga mise sur les deux chevaux.