1er mai. Manifestations syndicales dans le département lors de la journée internationale des travailleurs Malgré une pluie battante, il y avait beaucoup de monde dans les rues. 2.000 personnes à Montpellier, plusieurs centaines à Béziers et à Sète, une centaine à Bédarieux et quelques dizaines à Agde. Dans un autre genre, la mairie de Béziers avait dans l’après-midi, appelé à un rassemblement pour soutenir la police.

À peine une centaine de personnes. Il y a eu bien sûr le discours du maire de Béziers et de son épouse ainsi que d’un représentant d’une association de motards au nom poétique de « La meute infidel. Custom Biker Occitan » venus apporter leur soutien aux forces de l’ordre. Évidemment, pas un mot sur Mohamed Gabsi. D’ailleurs, on peut se demander si les trois policiers municipaux mises en examen dans son décès n’étaient pas présents ce jour-là. Curieusement, il a été demandé à chacun des participants de poser un genou à terre en forme de respect. Ils devaient penser répondre au genou à terre des manifestants antiracistes suite au meurtre de Georges Floyd tué par un policier américain. Pour la petite histoire, il faut savoir que Robert Ménard avait violemment reproché au ministre de l’Intérieur de l’époque, Christophe Castaner, d’avoir parlé de tolérance zéro face au racisme dans la police. Robert Ménard assimilait cette déclaration à un acte de soumission, un genou à terre, aux manifestants du Black Lives Matters. Tout le monde s’est étonné de voir ce groupe de motards, ayant un loup pour effigie, à ce rassemblement. Sur Internet, on apprend que « La meute infidel » est une association d’Ouveilhan (dans l’Aude) créée en 2019. Leurs objectifs : participer à des actions patriotiques, caritatives humanitaires, sociales et toutes autres actions dont les valeurs sont également portées par l'association. Or ces valeurs sont comme leurs écussons « Bleu-blanc-rouge. French Patriot » accompagnés du slogan « Si vis pacem para bellum » (si tu veux la paix prépare la guerre) assez explicite avec un relent identitaire pour ne pas dire fascisant. « La fidélité d’un loup à sa meute demeure indéfectible. Sur notre patch officiel nous pouvons y voir un loup à l’orée d’un bois, il avance menaçant, prêt à protéger les siens. Prêt à protéger nos usages, nos coutumes, nos traditions et notre foi, face à un islam de plus en plus écrasant et sanguinaire, traitant notre foi de fausse croyance en un faux dieu, faisant de nous des mécréants et des infidèles. Nous sommes donc des infidèles, fier de notre foi, fier de nos traditions, fier de notre pays. Nous défendons nos couleurs dans le respect de notre patrie ». Voilà pourquoi des motards sont venus au rassemblement appelé par la ville de Béziers ce jour-là.

1er mai. Le journal du Biterrois n°14 consacre 5 pages au bicentenaire de la mort de Napoléon et fait la publicité pour la présentation à la Médiathèque de Béziers du livre de Thierry Lentz. Ce dernier dirige la fondation Napoléon, donne des cours en histoire à l’Institut catholique de Vendée et a écrit une quarantaine de livres à sa gloire. Le journal du Biterrois n’évoque pas le rétablissement de l’esclavage (1802) qui avait été aboli par la Révolution française (1794). Il n’y a non plus aucune référence à la violence des armées napoléoniennes dans ses conquêtes territoriales. Rien non plus sur le statut des juifs soumis à un régime d’exception (et de contrôle) alors que la Révolution avait accordé la citoyenneté aux Juifs sans contrepartie. À titre d’information, Thierry Lentz a écrit aussi une étude Le diable sur la montagne : Hitler au Berghof, le Berghof étant la résidence secondaire d’Adolf Hitler. L’interview donné dans ce journal de propagande est accompagné d’un dessin représentant un Napoléon dominant (comme par hasard) des arabes implorant et tendant les bras vers lui. À la question du journaliste (Robert Ménard lui-même ?) « La mémoire de Napoléon est-elle menacée ? », Thierry Lentz répond : « Certains journalistes, enseignants ou militants politiques présentent Napoléon comme une sorte d'Hitler ! C'est historiquement ridicule mais ça finit par entrer dans la tête des plus jeunes ; au moment où l'on déboulonne des statues pour réécrire l'Histoire, ces gens-là veulent tester notre résistance en s’en prenant à un très grand monument de notre passé. Ils visent ce que nous sommes, nos choix sociaux et politiques, voire notre liberté d’étudier et d’apprendre ». Pour finir les 5 pages sur Napoléon, le journal du Biterrois cite Chateaubriand : « Il est Grand pour avoir fait renaître la France, l’ordre au sein du chaos… Il est grand surtout pour être né de lui seul, pour avoir sans autre autorité que celle de son génie, pu se faire obéir par 36 millions de sujets ». Dans ce même numéro on trouve également un auto-interview de Robert Ménard sur la Devèze : « Il ne sert à rien de déverser des sommes colossales si, parallèlement, nous ne faisons pas le ménage. En commençant par les trafiquants de tout poil. » et sans transition il glisse de la délinquance à l’immigration : « Mais ce n'est tout. J'ai déjà eu l'occasion de dire que je suis favorable à un moratoire sur l'immigration. De la même façon, nous devrions instaurer une période probatoire pour l'acquisition de la nationalité française. Devenir français, ça se mérite… Il faut pouvoir assimiler ceux qui viennent de l’étranger et, pour cela, il ne faut pas qu’ils soient trop nombreux. Quant à ceux que nous accueillons et qui se comportent mal, ils doivent être expulsés »; et à l’auto-question « Et vous, que comptez-vous faire ? », Réponse de Robert Ménard : « Faire pression sur l’État pour qu’il nous donne plus de moyens de police…. Demander à tous d’être impitoyables avec les petits malfrats qui gangrènent nos rues. » Il faut dire que quelques jours auparavant, il avait expliqué sur une chaine de télévision : « Moi, cela ne me choquerait pas du tout si on envoyait l’armée dans les banlieues pour nous débarrasser des dealers. » Alors, avec la suppression récente du service médiation de l’agglomération, on peut se demander si Robert Ménard ne rêve pas d’un véritable affrontement dans les quartiers.

2 mai. Un vent mauvais souffle de plus en plus fort en France. Après les agressions contre le syndicat CGT à Paris et à Lyon lors des défilés du 1er mai (dont certains assaillants ont eu des propos racistes, sexistes et homophobes), nous avons appris qu’à Montpellier ce jour-là, un groupuscule d'extrême droite a aussi violemment agressé des étudiants du SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier). L’agression s’est déroulée vers 10H du matin à l'arrêt de tramway Albert 1er, juste avant d’aller à la manifestation interprofessionnelle. 5 hommes et une femme, vêtus de noir et arborant sur leurs vêtements un logo royaliste en fleur de lys, ont tenté de leur voler leurs drapeaux. Une pluie de coups s'en est suivie, ainsi que des injures. Cette agression n'est malheureusement pas la première contre le mouvement social et associatif à Montpellier.

5 mai. Les lycéens manifestent à Béziers pour demander que seul le contrôle continu soit pris en compte pour le Bac 2021. Tout se passe normalement devant le lycée Jean Moulin. Cependant devant le lycée Henry-IV, les lycéens se sont retrouvé face à un déploiement important des forces de l’ordre portant, casques, boucliers, flash-backs, matraques et hurlant « dégagez ». Selon les élèves, les policiers les auraient chargés pour les disperser. Ils ont semé la panique dans les rues étroites du quartier des Halles. Résultat trois lycéens mis en examen pour violences (jet de pierre et début d’incendie de poubelles) après avoir été en garde à vue pendant plusieurs heures.

6 mai. Suite à la mort d’un policier à Avignon, le syndicat France Police - Policiers en colère s’est adressé au Président de la république en expliquant que « le temps des belles cérémonies d’hommage est révolu » et « ce n’est pas avec des larmes qu’on mène une guerre ». Pour ce syndicat d’extrême droite « la population n’a plus confiance dans nos services et s’arme pour se défendre elle-même face aux criminels », alors « notre syndicat vous invite à recourir aux dispositions prévues par la loi du 3 avril 1955 » et à « procéder au bouclage des 600 territoires perdus de la République, y compris avec le renfort de l’Armée, en contrôlant et en limitant les entrées et sorties de ces zones par des check- points ». Mais aussi « en adoptant en urgence une réforme de la légitime défense pour les policiers et gendarmes leur permettant d’ouvrir le feu dès lors qu’un fuyard n’obtempère pas ou qu’ils sont l’objet de tirs de mortiers d’artifices ou de jets de cocktails Molotov ». Enfin ce syndicat demande de s’inspirer des modèles israélien, brésilien et philippin car pour lui « l’heure n’est plus aux hésitations, frilosités politiques et autres tergiversations ».

7 mai. Un habitant du quartier Malbosc à Béziers a affiché sur son propre portail donnant sur la voie publique une croix gammée. Tout laisse à penser que l’idéologie de ce message est directement adressée à un couple de voisins dont la femme porte un foulard. Après un premier appel au commissariat de la ville, une patrouille est arrivée sur place mais n’a pas enlevé l’affiche. Excédé par l’affichage de ce symbole nazi, le mari a re-téléphoné au commissariat. La réponse sibylline a été que la police n’avait pas le droit de retirer l’affiche tout en précisant qu’ils avaient pris des photos. Finalement vers minuit une nouvelle patrouille a enlevé l’affiche.

8 mai. Et cela continue. Pascal Bugis, maire divers droite de Castres (Tarn), refuse de célébrer les commémorations du 8 mai 1945 marquant la fin de la deuxième guerre mondiale. Il affiche ainsi son soutien aux militaires signataires d’un appel à la sédition dans Valeurs actuelles. À Béziers, Robert Ménard était, lui, bien présent devant le Monument aux Morts. Il a profité de ce moment pour développer ses idées sur « les nouveaux monstres » que représentent l’Islamisme (qu’il assimile à tous les musulmans) mais également, et c’est nouveau, à la Chine, et à la Turquie.

9 mai. Nouvelle tribune adressée au président de la République en soutien aux militaires dans Valeurs actuelles : « Agissez, Mesdames et Messieurs. Il s'agit de la survie de notre pays, de votre pays ». Lancé par des militaires en activité et ouvert à tous, le nouveau texte explique : « Nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme … si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire ». Le journal d’extrême droite, confondant nombre de lecteurs et nombre de signatures, parlent de milliers de signataires. Pour information, Valeurs actuelles du groupe Privinvest Médias est la propriété d’Iskandar Safa. Discret milliardaire franco-libanais issu de la communauté chrétienne libanaise, il fait partie des plus grandes fortunes de France. Iskandar Safa possède notamment plusieurs chantiers navals, en France, en Allemagne et à Abu Dhabi, où sont construits des yachts de luxe et des navires militaires légers. Il a acquis en 2015 le magazine Valeurs actuelles, auparavant détenu par le groupe pharmaceutique Pierre Fabre, en faisant équipe avec Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve, tous les deux anciens de TF1. Depuis le trio a échoué à racheter Nice-Matin. L’industrie de l’armement est l’un des secteurs dans lesquels Iskandar Safa a édifié son empire industriel en concentrant ses activités sur la production de navires militaires, notamment avec les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite et le Mozambique. Valeurs actuelles diffuse aujourd’hui à plus de 90 000 exemplaires chaque semaine et nombres de ses unes sont consacrées à Marion Maréchal-Le Pen, Éric Zemmour et « son identité française », à Philippe de Villiers, à l’extrémiste italien ancien ministre de l’intérieur Matteo Salvini, au premier ministre hongrois Viktor Orban, ou encore à Sebastian Kurz, l’ex-chancelier d’extrême-droite autrichien. En dehors de ces soutiens affichés, les unes de Valeurs actuelles n’hésitent pas à s’en prendre au féminisme (« La terreur féministe » en mai), aux écologistes (la une de juin « Les charlatans de l’écologie », avec Greta Thunberg), aux médias de gauche (« La tyrannie Mediapart » en août, et « Les islamo-gauchistes » en mars, avec Edwy Plenel, fondateur du journal, en photo de la une), ou au pseudo « racisme anti-blanc » (avec Lilian Thuram en une en septembre). Valeurs actuelles stigmatise évidemment l’islam (« Chassez le christianisme et vous aurez l’islam », « 15 000 islamistes près de chez nous »), les migrants, et les services publics « ces fonctionnaires qui nous ruinent ». De plus, l’actuel directeur de la rédaction du magazine, Geoffroy Lejeune, a écrit un ouvrage sur Éric Zemmour. Du côté des relais politiques, le groupe éditeur de Valeurs actuelles, Valmonde, a pour vice-président depuis 2010 Olivier Dassault, fils de Serge Dassault.

12 mai. Le glissement d’une partie de la droite vers l’extrême droite se poursuit. À Montpellier, Jean- Paul Garaud (droite populaire) tête de liste aux régionales pour le RN lançait officiellement sa campagne. Auparavant Louis Aliot, le maire de Perpignan, avait expliqué que les Pyrénées-Orientales pouvaient devenir le « fer de lance de la reconquête nationale ». Il s’était réjoui des ralliements comme celui de l’homme d’affaire Florent de Kersauson, tête de liste du RN dans le Morbihan, du conseiller municipal sétois, Cédric Delapierre, secrétaire régional LR et UDI au conseil régional d'Occitanie, ainsi que du maire de Baixas Pyrénées-Orientales, Gilles Foxonet, candidat aux départementales et lui aussi ex-LR. Cela dit, il y a aussi des ralliements encore plus étonnants venant de la gauche comme celui du directeur de cabinet de Louis Aliot, Stéphane Babey (ancien chef de cabinet d’Hermeline Malherbe – PS) et celui de l'ancien chef de cabinet de Georges Frêche (PS) Frédéric Bort qui devient la tête de liste dans l'Hérault pour les régionales.

13 mai. Les listes pour les élections départementales se précisent. Le RN a visiblement laissé Robert Ménard placer ses candidats autour de Béziers, les 6 candidats (3 binômes) d’extrême droite de 2015 s’étant fait remarquer par une absence totale de décisions et d’initiatives. Aujourd’hui seuls deux d’entre eux se représentent.
- Sur Béziers 1 : Les nouveaux sont Marie Hirth, enseignante dans une école privée de Béziers et Denis Marsala policier en retraite, élu municipal de Valras. Ce dernier confirme que c’est Robert Ménard qui lui a demandé de se présenter.
- Sur Béziers 2 : La conseillère sortante Marie-Emmanuelle Camous (Liste Choisir Béziers) diplômée dans le tourisme, se représente avec un nouveau, Gilles Sacaze, ancien cadre du service action de la DGSE. Le duo compte travailler sur le volet social, l’associatif et soutenir les cérémonies militaires. Ensemble ils tiennent à « défendre les Biterrois ».
- Sur Béziers 3 : Nicole Zénon, conseillère sortante, épouse de l’adjoint au maire de Béziers et directrice de l’école privée Sainte-Madeleine à Béziers. Elle avait accepté les blouses aux couleurs de la Ville pour ses élèves. Nicole Zénon veut « lutter contre les versements indus au RSA ». Elle sera accompagnée par Jean-Louis Respaud, originaire de Vendres, habitant à Servian et maitre de conférences à la faculté de droit de Montpellier. Homme de droite (sans étiquette ?), il défend « la liberté, la responsabilité, l’ordre conservateur et traditionnel pour bâtir et transmettre, avec une certaine méfiance contre la modernité » (tout un programme). Le duo, soutenu par Robert Ménard, conteste se situer à l’extrême droite, préférant le terme de « droite populaire ». Avec les valeurs suivantes : « Famille, travail, mérite, respect, autorité, tradition, identité biterroise. » Et une devise : « Le Département doit s’occuper en priorité des Héraultais. » Ailleurs, dans tout le département de l’Hérault, il y aura 22 binômes, officiellement étiquetés RN dont certains sont issus de la droite. Voici la liste : Agde : Henri Couquet – Fabienne Varesano. Cazouls- les-Béziers : Stéphanie Galzy – Gilles Parmentier. Clermont-l’Hérault : Laurent Claisse-Kerviel – Laurence Delacour. Le Crès : Claude Chabert – Lauriane Troise. Frontignan : Patricia Andrieu – Gérard Prato. Gignac : Martine Herbaut – Loïc Teyssier. Lattes : Sylviane Lecoq – Fabrice Thiry. Lodève : Patricia Fauquier – Chris-Valéry Leynaud. Lunel : Isabelle Buffet – Guillaume Vouzellaud. Mauguio : Laurence Cavaillez – Stéphane Vincent. Mèze : Cédric Delapierre – Laetitia Teyssot. Montpellier 1 : Jocelyne Lacaze – Charles Mench. Montpellier 2 : Marie-Paule Jarniac – Jean-Marie Moralez. Montpellier 3 : Alex Frederiksen – Flavia Mangano. Montpellier 4 : Dylan Cauvin – France Jamet. Montpellier 5 : William Amblard – Marine Morvant. Castelnau-le-Lez : Jamila Moukrim – Nicolas Lauron. Pézenas : Laëtitia Brun – Bruno Lerognon. Pignan : Kadija Boulangeat – Thierry Tsagalos. Saint-Gély-du-Fesc : Alexia Donadoni – Kévin Lavallée. Saint-Pons-de- Thomières : Gilles Laigre – Virginie Alcina. Sète : Sonia Fraysse – Sébastien Pacull. Partout c’est donc des candidats estampillés RN mais là aussi, on assiste à des glissements de la droite vers « l’aspirateur » RN. À Sète, Sébastien Pacull, l’ex président de la fédération LR du 34, s’affiche maintenant sans problème avec Sonia Fraysse (RN) entraînant, au passage, un suppléant issu de la gauche, Jean-Luc Grégoire. À Agde, l’ancien adjoint du maire de droite Gilles D’Ettore se présente avec Fabienne Varesano élue municipale RN. Au menu de leur programme : « la suppression du financement (surtout de l’hébergement) des mineurs non-accompagnés ». Ce sont des demandeurs d’asile de moins de 18 ans ayant fui les guerres et la misère dans leur pays. L’équipe RN veut tout simplement changer la loi française (sur la protection des mineurs en danger) en donnant cette aide aux personnes âgées et aux femmes battues dans une sorte de préférence nationale qui ne dit pas son nom. Mais ce n’est pas tout, les candidats estampillés RN d’Agde veulent aussi surveiller les fraudes au RSA bien que cela ne soit pas de leur ressort et « sécuriser » les abords des collèges en déployant du personnel départemental. À Mèze c’est là encore, l’ancien conseiller municipal de droite de Sète, et ancien secrétaire général au conseil régional d’Occitanie, Cédric Delapierre qui se présente. Il est déjà sur la liste RN dans l’Hérault. Il est accompagné de son binôme, Laetitia Teyssot aide à domicile et infographiste. Au programme : « Nous voulons lutter contre la fraude sociale car un euro mal dépensé par le Département est un euro de trop…. Favoriser l’insertion et le retour à l’emploi et ne plus accueillir de nouveaux migrants ».

 

 

 

 

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