Le droit de manifester permet l’expression libre des idées et le pluralisme conditionnant le caractère libéral et démocratique de l’Etat. Or le pouvoir tend à criminaliser les manifestants afin de légitimer l’emploi de la répression judiciaire à leur encontre. Le droit pénal peut-il résister à cette tentation sécuritaire qui met en péril l’exercice libre du droit de manifester en France ?