Et traître à ses convictions, on a encore le droit ? Et félon à son camp, on a encore le droit ? Et menteur, multi-menteur, sur l'affaire de la promesse de la retraite minimale à 1 200 euros, on a encore le droit ?

Donc, le ministre du Travail n'a pas de sang sur ses blanches mains, que cela soit dit. Donc, il est juridiquement faux de le traiter d'assassin, que cela soit dit. Donc, c'est indélicat, c'est violent, c'est même insultant, et cela exige des excuses, que cela soit dit, et les excuses offertes dans l'hémicycle, dans un silence de cathédrale. Mais pourquoi Saintoul a-t-il ainsi insulté Dussopt ? Non pas sur le motif de la réforme des retraites. Mais sur la suppression des CHSCT (Comités d'hygiène, de sécurité, et des conditions de travail) dans les entreprises. Vous vous souvenez ?

(Source Arrêt sur images)