Le 28 mars, pour faire diversion de la répression sanglante des manifestant-es de Sainte-Soline, Gérald Darmanin annonçait devant l'Assemblée Nationale la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. Initialement prévue pour la mi-avril,la première tentative de dissolution s'est heurté à un soutien massif. Il s'est incarné entre autres par une tribune "Nous sommes les Soulèvements de la Terre" dans laquelle plus de 100 000 personnes ont revendiqué leur adhésion au mouvement, ainsi que de nombreuses organisations nationales syndicales ou environnementales, de collectifs et de fermes, de personnalités scientifiques, politiques ou intellectuelles.
Mais la réponse la plus conséquente à cette menace fut sans doute la création de 170 comités locaux partout en France. Bref la menace de dissolution n'a fait que renforcer et massifier notre mouvement.