Sa curiosité naturelle et son envie de progresser l’amènent à rencontrer d’autres peintres et à confronter sa peinture à leur regard : Jessup, Mazzino, Claude Parent-Saura. Il apprend de leurs critiques et de leurs conseils, entre fougue et détermination.

Fréquenter des peintres italiens comme Calvetti, Biancalani, De Gregorio, Dusi le stimule.

Il étanche sans cesse sa soif de connaissance dans les livres, et la lecture nourrit sa peinture et son esprit. Il s’associe avec l’écrivain Jean-Claude Pirotte pour un projet d’exposition Écriture et peinture.

Ses voyages, et notamment en Italie où il retrouve ses origines vénitiennes, l’amènent à découvrir les plus grands de l’histoire de l’art : Giotto, Caravaggio, Della Francesca, Tintoretto.

La production artistique de Griggio s’ouvre au monde. Elle témoigne d’un esprit sans cesse en mouvement. Et chaque étape de ce chemin est une sorte d’aboutissement provisoire avant de s’élancer vers une autre quête. Ces strates de vie se matérialisent dans ce qu’il donne à voir de son travail à travers des expositions qui lui sont consacrées.

Ses thèmes de prédilection sont nombreux, à l’image de sa curiosité naturelle. On peut cependant distinguer un triptyque souvent présent dans ses recherches picturales : la guerre, la religion, l’érotisme.

900 œuvres environ ont été acquises dans des collections privées à travers le monde.