La 7e édition du festival « L’espoir s’invite » à la Cosmopolithèque (les 18,19 et 20 octobre 2024) a été un exemple de convivialité, solidarité et alternance bien dosée entre moments sérieux et joyeux !

Chaque année, les subventions accordées aux programmes culturels et socio-éducatifs de la Cosmopolithèque fondent comme peau de chagrin : résultat de la conjugaison entre situation politique générale et interventions ciblées de monsieur Ménard auprès des représentants de l’État.

Bref, cette année, il ne restait plus à l’association qu’une subvention réduite de la CAF pour des actions en direction de la petite enfance, dans le quartier prioritaire de Garibaldi-Gambetta.

Fallait-il renoncer au festival d’automne ou parier sur la « résistance » ? Celle du public attaché à l’esprit « Cosmo » et à ses initiatives originales ?

Les animateurs ont parié sur la résistance et le public a répondu présent ! Sans tête d’affiche, mais avec des artistes et des intervenants de qualité, toutes les propositions ont fait le plein : les ateliers d’écriture, de danse, de relaxation, le goûter partagé organisé par les participants aux cours de « français langue étrangère » et les repas proposés par diverses cuisinières de la Cimade et du quartier.

Les débats sur l’actualité : « Droits humains et Palestine au cœur » se sont déclinés en poésie et chant ainsi qu’en discussions avec un poète de Gaza et autour du film étonnant intitulé : « Les guerrières de la paix ». Des musiques et chants de tous les pays ont été présentés par des originaires ou interprètes en de nombreuses langues : yiddish, hébreu, allemand, espagnol… Citons au passage l’invité surprise : un musicien chinois qui poursuit ses études au conservatoire de musique de Béziers, le bal folk d’inspiration sud-américaine avec harpe et percussions et le spectacle musical occitan plein d’humour de Marie Coumes et Laurent Cavalié (du groupe « La mal coiffée »). Ces derniers nous ont raconté les hauts faits des luttes des viticulteurs languedociens au cours des années 1960-70 jusqu’à la manifestation tragique de Montredon-des-Corbières. De 3 à 83 ans, ou plus, le Monde entier était là ce week-end et a partagé ses inquiétudes et ses plaisirs, ses spécialités gastronomiques, ses chants et ses danses.

Et le tout à prix libre ! (Chacun selon ses moyens.)

Cela, il faut quand même le préciser, au prix de la générosité des artistes qui, espérons-le, ne seront pas l’an prochain au chômage, suite à la menace de suppression de leur statut.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies nous permettant par exemple de réaliser des statistiques de visites.