Mathématicien et économiste, Georgescu (1906-1994), est un des précurseurs de la décroissance et vraisemblablement le premier à avoir alerté le monde sur l’épuisement des ressources de notre planète.

À partir des années 1950, il s’est opposé aux approches mécanistes, déconnectées des contraintes biophysiques, de l’économie. Estimant que l’Humanité ne peut pas compter sur l’avènement d’un nouveau « Prométhée », le chercheur a pensé que l’on devait s’orienter vers des technologies capables d’assurer la conservation de la matière dans le processus économique et celle de l’espèce humaine. C’est au début des années 1970 que ses travaux ont été traduits dans les pays francophones par Jacques Grinevald, philosophe et historien des sciences. Un de ses livres s’intitule « Demain la décroissance ». C’est à ce moment-là qu’il a forgé le terme de « bioéconomie » et préconisé les ressources renouvelables. L’autrice nous livre une présentation très pédagogique de l’œuvre de ce chercheur. 

Nicholas Georgescu-Roegen et la bioéconomie
Sylvia Ferrari
Éd. Le passager clandestin, 2023, 120 p. 12 €

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