Quand le président de LIDL France, Michel Biero, écrit au premier ministre pour lui dire à propos du mouvement des agriculteurs : "Le compte n'y est pas !". On peut dire qu'il y a "Renard sous fougères".

Dans le bal des faux culs de la grande distribution, le président de LIDL France joue sa partition sur fond de blocage de plateforme logistique et de magasins visités. "Tout ce qui a été annoncé hier, je trouve ça très bien pour le monde agricole. C'était plus que nécessaire. Entre les normes, l'administratif qu'ils ont : c'est juste impossible". "Pour autant le compte n'y est pas, je regrette qu'on ne parle pas de rémunération, parce ce que ce dont les agriculteurs ont besoin c'est de vivre dignement de leur métier."  "J'ai écrit à Gabriel Attal pour lui demander d'intégrer dans la loi Egalim le sujet de la rémunération. Pourquoi ne met-on pas dans la loi un prix minimum garanti ?"

Le président de LIDL France ne devrait pas faire semblant de poser des questions auxquelles il a la réponse : le travail des agriculteurs est tout simplement la variable d'ajustement de la grande distribution et des agro-industriels.

Et ça, cher Biero de la lune, c'est le capitalisme dont le président France de LIDL est un rouage important.

 

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