Le ministre d’extrême droite du gouvernement Netanyahou, Bezalel Smotrich, se dit favorable à une « migration volontaire » des millions de Gazaouis assiégés.

Le sort des plus de 2 millions de Gazaouis, actuellement nassés dans l’étroite bande de Gaza assiégée par Tsahal, semble totalement incertain :

  • Pourront-ils retourner sur place à l’issue de la guerre ?
  • Seront-ils transférés dans le désert du Sinaï ?
  • Formeront-ils une nouvelle diaspora ?

Ces questions totalement occultées par la guerre en cours menée contre le Hamas sont pourtant d’une actualité brûlante. Non traitées, elles étaient présentes dès les premiers jours du conflit.

En rasant Gaza, l’armée israélienne génère un point de non-retour. De la même manière en favorisant la création de milices armées de colons en Cisjordanie, le gouvernement Netanyahou favorise lui aussi un point de non-retour.

Loin d’être lié à l’impulsivité d’une vengeance spontanée contre les crimes de guerre du Hamas du 7 octobre dernier, cet état de fait prépare la solution politique de l’extrême droite israélienne : la colonisation totale de la Palestine.

Un transfert de population est clairement à l’ordre du jour pour les hauts responsables de la droite extrême et de l’extrême droite israélienne. Ils l’écrivent dans le Wall Street Journal et ont même choisi la destination des Gazaouis : « L’Europe a une longue histoire d’assistance aux réfugiés fuyant les conflits, les guerres dans l’ex-Yougoslavie ont déplacé des millions de personnes qui ont trouvé refuge dans d’autres pays européens ».

Imposer une nouvelle Diaspora à d’autres, c’est répéter un traumatisme et une injustice pourtant subie.

L’appel qui propose l’émigration des Gazaouis est une solution politique qui relève d’un agenda politique : celui des sionistes.

En rasant Gaza, une question était posée, mais elle n’a pas été réglée : quid des Gazaouis ?

La droite et l’extrême droite israélienne ont une réponse à cette question :

  • Tourner le dos définitivement à une solution à deux États,
  • Chasser les Palestiniens de leur terre pour en prendre le contrôle.

C’est pour cela qu’ils maintiennent leur logique de guerre totale, c’est pour cela qu’ils arment des milices de colons en Cisjordanie.

C’est pour cela qu’il faut demander un cessez-le-feu immédiat et durable, le temps de libérer les otages, de trouver une solution politique au conflit armé en cours.

Cette solution politique n’a pas changé, c’est celle de l’ONU, il faut la faire appliquer.

Sortir du calendrier imposé par les « Faucons israéliens » est une urgence humanitaire, morale, sanitaire et politique nous devons l’exiger immédiatement.

Sinon c’est un « grand remplacement » qui peut se mettre en place en Palestine, un « grand remplacement » aux conséquences incalculables pour le monde entier.

 

 

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