Bruno Le Maire a jugé que notre modèle social devait être « moins attractif pour ceux qui ne travaillent pas ».
On pourrait s’interroger sur ce qu’il trouve d’attractif au fait d’être au chômage mais l’essentiel n’est pas là.
En utilisant cette formule du modèle social attractif, le ministre de l’économie emprunte à une ritournelle usée jusqu’à la corde qui, jusqu’à présent, n’était utilisée par la droite que pour les immigrés.
En cela il confirme que ceux qu’il déteste ce ne sont pas les immigrés ni ceux qui ne travaillent pas, mais les pauvres, qu’ils soient étrangers ou en l’occurrence vieux.
Les investisseurs et les rentiers sont les bienvenus, eux qui peuvent bénéficier, sans limite, d’un modèle fiscal attractif.