Plus de sans-abris en France fin 2017 ! Encore une promesse d’Emmanuel Macron qu’il n’a pas tenue !
Il avait déclaré que "la première bataille, c’est de loger tout le monde dignement". Il poursuivait ainsi : "Je ne veux plus, d'ici à la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité et d’efficacité là aussi."
Raté ! Dans son dernier rapport la Fondation Abbé Pierre révèle que près de 330 000 personnes sont sans abris en France. Un record !
C’est vrai que notre président manque particulièrement de dignité, d’humanité et d’efficacité.
Le rapport de l’UNICEF en novembre 2024 s’est préoccupé de la situation des enfants sans abri en France. Et la à encore, les chiffres sont accablants : à quelques jours de la rentrée scolaire 2024, au moins 2 043 enfants – dont 467 de moins de trois ans – sont restés sans solution d’hébergement à la suite de la demande de leur famille au 115, faute de places disponibles ou adaptées pour les accueillir. Ce chiffre a augmenté de 120% par rapport à 2020. Et ces statistiques, déjà accablantes, ne révèlent pas toute l’ampleur du problème. Le taux de non-recours au 115 est estimé à près de 69% et les mineurs non-accompagnés sans abri et les familles vivant dans des squats ou des bidonvilles ne sont pas comptabilisés.
Le Collectif des associations unies (dont la Fondation Abbé Pierre et la Fédération des acteurs de la solidarité, Jamais sans toit, l’Unicef France et la FCPE font le même constat.
Cette situation est insoutenable et contraire aux droits de l’enfant.
Depuis l’engagement du « zéro enfant à la rue » en 2022, le nombre d’enfants de moins de 3 ans sans hébergement a augmenté de plus de 27 %. La petite enfance est pourtant reconnue comme étant une période charnière, au cours de laquelle l’environnement de l’enfant et ses expériences vécues exercent une influence déterminante pour son avenir. Dire que l’hôtel – une réalité pour 28 659 enfants – et la rue ne constituent pas des environnements propices pour ces étapes de vie décisives est une évidence. Si cela est vrai pour les tout-petits, cela l’est tout autant pour les autres enfants. Leur développement affectif et social, leur parcours scolaire et leur santé physique et mentale sont mis à rude épreuve par les privations quotidiennes de la vie sans toit. Confrontés à la grande pauvreté, leurs droits fondamentaux, tels que le droit à l’éducation, à la santé, au logement, et à une vie familiale stable, sont systématiquement bafoués.
Quelle honte ! Un sentiment semble-t-il absent chez nos gouvernants.
Le « zéro SDF » ou le « zéro enfant à la rue » attendront mais ces enfants-là savent qu’il ne faut pas croire au Père Noël !