Le Rassemblement National entretient un flou calculé sur une grande partie de son programme et sur ses candidats. Mais ce que l’extrême droite ferait au pouvoir, nous le savons déjà !

Son logiciel idéologique n'a pas changé d'un iota : "régénérer la communauté nationale " en privant de droits les étrangers pour financer un État-providence réservé aux Français.Dans le programme de 2022 de Marine Le Pen, le fait de « réserver aux Français l’accès à certaines prestations sociales » permettait « d’économiser » 16 milliards d’euros. C’est là le sens profond du projet économique du RN : une redistribution fondée sur des critères nationaux restrictifs. Tout le reste n’est qu’opportunisme électoral.

Arrêtons-nous sur l'expression "préférence nationale" qui fait frémir tous les Universalistes. D'abord "préférence" qui est pour le moins tout le contraire de l'égalité et puis "nationale" qui renvoie la fraternité aux oubliettes. Au fond la préférence nationale, c'est anti-républicain et bien loin des valeurs que défend la république. Ce n'est que le masque d'un racisme primaire  et viscéral qui n'ose pas dire son nom. En cela, le RN  cible directement une partie de la population comme source des maux du pays et tente de créer une désincitation financière à rester sur le territoire national. En clair, limiter au maximum l'immigration et encourager le retour pour celles et ceux qui sont déjà sur le sol français.

Tout le reste n’est qu’opportunisme électoral.

Arrêtons-nous sur l'expression "préférence nationale" qui fait frémir tous les universalistes. D'abord "préférence" qui est pour le moins tout le contraire de l'égalité et puis "nationale" qui renvoie la fraternité aux oubliettes. Au fond la préférence nationale, c'est anti-républicain et bien loin des valeurs que défend la république. Ce n'est que le masque d'un racisme primaire  et viscéral qui n'ose pas dire son nom. En cela, le RN  cible directement une partie de la population comme source des maux du pays et tente de créer une désincitation financière à rester sur le territoire national. En clair, limiter au maximum l'immigration et encourager le retour pour celles et ceux qui sont déjà sur le sol français.C’est ce qui lui permet de gagner des voix parmi les perdants de l’ordre néolibéral en leur faisant miroiter que l’appauvrissement ou le départ des gens considérés comme différents les rendront plus riches. Et pourtant, les économistes s'accordent à dire que l'immigration est une source de richesse pour le pays.

Le programme du RN est fondamentalement xénophobe parce que tout son attelage repose sur cette même logique. La mise à l’écart des étrangers cherche à donner plus d'emplois et plus de prestations sociales aux « Français ».

Du coup les droits fondamentaux sont en danger, en particulier :

- le droit du sol, d'abord, hérité de la Révolution Française déjà remis en cause à Mayotte par Darmanin.

- les droits sociaux ensuite en réservant les aides sociales aux Français, en excluant  une partie de la population des Allocations Familiales, en  conditionnant l’accès aux prestations de solidarité à cinq ans de présence en France, en assurant la priorité nationale pour le logement et l’emploi.

- l'AME enfin, supprimé et remplacée par une "aide médicale d'urgence" qui existe déjà et qui va mettre en danger la santé de l'ensemble de la population

Toutes ces attaques découlent de la préférence nationale avec une sorte d'amalgame qui ne dit pas son nom car tous les étrangers ne se valent pas : on sépare bien les étrangers européens des autres,

Pour le Rassemblement National, être étranger c'est non seulement ne pas être de nationalité française  mais aussi  être d'origine étrangère et en particulier africaine et musulmane. La ligne de séparation est surtout une de ligne de couleur de peau !

Être étranger, c'est ne pas ressembler à cette France blanche et chrétienne qui n'existe plus depuis bien longtemps et qui rappelle une histoire largement dépassée.

 Mais que sommes-nous devenus ? De quelle amnésie collective souffrons-nous ? Comment le pays des Lumières, des Droits de l'homme et du citoyen, le pays qui a vécu douloureusement la période Vichyste peut-il aujourd'hui envisager sans frémir le retour d'un racisme d'état, un délit  que la loi réprime fermement aujourd'hui  !

Ne nous laissons pas faire !