Nous avions déjà apporté un regard critique sur les oppositions à la majorité ménardienne au sein du conseil municipal et de l'assemblée communautaire.
Notre conclusion était sans appel :
- l'un, dans une posture de soumission, n'intervient, et encore rarement, que sur le seul sujet qui le préoccupe
- l'autre, dans une agitation fébrile, invective le maire à longueur de séance sur des sujets bien souvent étrangers aux "affaires locales"
- le troisième, enfin, n'ose pas …et le son de sa voix est rarement entendu
Aujourd'hui, nous pouvons dresser le même constat accablant.
En ajoutant cependant une interrogation sur l'utilité d'une opposition telle que nous la connaissons à Béziers.
Qu'on en juge…
Le mutisme de l'opposition
Avant les vacances scolaires d'été, l'assemblée délibérante de la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée a été réunie les 14 juin et 12 juillet 2021. Une centaine de délibérations était inscrite à l'ordre du jour de ces deux séances qui, plus ou moins expéditives, ont duré moins d'une heure et demie chacune.
Il faut dire que ce ne sont pas les interventions de l'opposition qui ont ralenti l'examen des délibérations ! En effet, les comptes rendus intégraux des débats s'étant déroulés au cours de ces deux séances ne relèvent aucune intervention d'un quelconque membre de l'opposition : tous frappés de mutisme !
Dans ces conditions, on peut légitimement se poser la question : une opposition, pour quoi faire ?
Une assemblée menée par un clown
Un membre de l'opposition, en début de mandat, avait déclaré : "Le travail d’opposition, ne peut pas servir positivement dans une assemblée menée par un clown qui fait du spectacle et qui est suivi d’une majorité de godillots sans caractère…". (Pascal Resplandy).
Le diagnostic est juste.
Un nécessaire et urgent sursaut
Mais cela ne saurait justifier le mutisme absolu des oppositions de droite, du centre, de gauche (ou de nulle part) au clone de Zemmour qui préside aujourd'hui le conseil communautaire.
Ce n'est pas six mois avant la tenue du prochain scrutin municipal qu'il faudra se réveiller…