L’actualité « hebdromadaire » biterroise, en long, en large et en travers du jeudi 30 janvier 2025.

  • « Pas mégoter » (1) : le maire de Béziers ne mégote pas avec la propreté, tout le monde le sait. Après la campagne des ordures, il vient d’enclencher une campagne contre les mégots.

 

  • « Pas mégoter » (2) : ce coup-ci le « blitzkrieg » de la communication n’a pas fait appel à des dictateurs ou à des fumeurs célèbres à l’arrière des bus.

 

  • « Pas mégoter » (3) : dommage, Serge Gainsbourg aurait permis de rebondir sur la campagne de communication contre l’alcool.

 

  • SBM formulation (1) : la grève s’est poursuivie dans l’usine classée Seveso du quartier du Capiscol à deux pas du quartier de la Devèze. Le délégué syndical qui avait accepté « à titre personnel » les propositions du directeur a été désavoué par la base. C’était surement une erreur de formulation.

 

  • SBM formulation (2) : la base a eu raison de reformuler ses revendications, elle vient de gagner des avantages supplémentaires.

 

  • Effondrement (1) : dans la commune du Pradal, dans les hauts cantons de l’Hérault, ce n’est pas le cours de la bourse qui risque de s’effondrer, mais le centre du village.

 

  • Effondrement (2) : les compagnies minières qui exploitaient le plomb argentifère avaient eu l’excellente idée de creuser des galeries quelques mètres sous le centre du village.

 

  • Effondrement (3) : pour les capitalistes, l’église reste quand même au centre du village. Les contribuables vont payer les 2,8 millions d’euros de réparation.

 

  • « El Dorad’eau » (1) : en matière de consommation d’eau pour l’agriculture et le surtourisme, les différentes chambres (agriculture et économie) voient loin. Elles proposent de baptiser l’ex Languedoc-Roussillon « El Dorad’eau ».

 

  • « El Dorad’eau » (2) : dans la vraie vie « El Dorado », c’est un mythe que différents conquistadors ont recherché au péril de leur vie et de celle des populations andines.

 

  • Bilan judiciaire (1) : chaque année le tribunal de Béziers dresse le bilan judiciaire de l’année écoulée. Contrairement à la propagande ménardienne, il ne dresse pas un tableau idyllique de la ville.

 

  • Bilan judiciaire (2) : entre 2021 et 2024, le nombre de gardes à vue est passé de 2106 à 3635. Parallèlement, le taux de réponse pénale a augmenté de 7 % entre 2023 et 2024 et le nombre d’affaires traitées par le parquet s’élève à 28 571 en 2024.

 

  • Bilan judiciaire (3) : c’est de plus, sans compter le nombre de procédures en attente de traitement dans les commissariats et gendarmeries qui s’élève à 20 000 en 2024.

 

  • Bilan judiciaire (4) : à part ça, tout va très bien dans le meilleur des mondes avec la mandature Ménard.

 

  • Liquidations judiciaires : ce n’est pas mieux côté liquidations judiciaires. Le tribunal a constaté une hausse de 22 % en 2024 avec 382 procédures collectives, dont 206 liquidations et 129 redressements judiciaires.

 

  • Buzz l’éclair (1) : à l’instar du célèbre dessin animé, le maire de Béziers a-t-il gagné son bras de fer contre l’association « Transparence citoyenne » qui lui demandait des explications sur les 28 000 euros pris en charge par la collectivité pour couvrir ses déplacements parisiens ?

 

  • Buzz l’éclair (2) : rien n’est moins sûr. L’association s’estime : « satisfaite des explications données par la mairie quand elles étaient vérifiables ». Le problème n’était pas seulement financier, il était aussi politique.

 

  • Buzz l’éclair (3) : le maire de Béziers fait sa promotion personnelle au prétexte de sa mandature. Il est en effet « monté » à Paris 200 jours en 4 ans. C’est l’équivalent de 2 mois par an. Qui peut croire que c’est pour régler des problèmes communaux ?

 

  • Buzz l’éclair (4) : surtout, quand il chronique l’actualité nationale et internationale sur les chaines d’info.

 

  • Buzz l’éclair (5) : l’association parisienne « Transparence citoyenne », croyait faire le buzz à la place du calife. Si elles avaient été interrogées par ladite association, les associations biterroises lui auraient indiqué que le buzz pour le buzz est risqué à Béziers.

 

  • Comptes submersifs (1) : ce ne sont pas « les écologistes de merde » qui le disent mais la chambre régionale des Comptes. La menace de submersion augmente la valeur globale des biens exposés à la montée des eaux sur le littoral méditerranéen. Elle est chiffrée à 150 millions d’euros pour 2030, plus de 500 millions en 2050 et 11,4 milliards en 2100.

 

  • Comptes submersifs (2) : en Occitanie le nombre de bâtiments et campings qui pourraient être touchés par le recul du trait de côte serait de 356 en 2050 (pour une valeur de 40 millions d’euros) et de plus de 32 000 en 2100 (pour une valeur de presque 5 milliards d’euros).

 

  • Comptes submersifs (3) : à très brève échéance, le système assurantiel et indemnitaire ne pourra plus supporter l’intensification des risques. Et l’État assume le fait de se désengager.

 

  • Comptes submersifs (4) : malgré cela, à Frontignan et à la Grande-Motte, des permis de construire sont alloués dans des zones extrêmement exposées.

 

  • Comptes submersifs (5) : ça ne paraît pas possible mais sur l’échelle climato-sceptique Trump peut être égalé localement.

 

  • Podium (1) : sur 101 départements étudiés par la cartographie « Géophyto », l’Hérault figure en 5e place pour la totalité des pesticides achetés et en seconde position pour l’achat des fongicides.

 

  • Podium (2) : toutes substances confondues le tonnage global des pesticides achetés dans l’Hérault s'est élevé à 2 293 tonnes en 2018.

 

  • Podium (3) : dommage que le département ne soit pas en tête des « régicides ».

 

Ces commentaires sont issus d’une lecture partisane de l’actualité locale. La semaine prochaine c’est pause, on se retrouve dans 15 jours.

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