Jeudi 2 janvier 2025, numéro spécial : l’année 2024 vue dans le rétroviseur

  • Janvier : les agriculteurs et viticulteurs expriment leur colère au niveau local et national. Un an plus tard, rien n’a changé. Quand un gouvernement est sourd aux revendications des paysans sur les prix agricoles, des salariés sur les retraites, des retraités sur les pensions, il est prêt à tomber.

 

  • Février : fermeture des halles historiques de Béziers. 22 commerçants mettent la clé sous la porte. Seulement 7 sont repris par la mairie et Biltoki. Au niveau local les commerçants rejoignent les paysans, les salariés et les retraités. Quand on vous dit que Ménard est Macron compatible.

 

  • Mars : début des opérations « Place nette » qui devaient nettoyer la ville de tous les points de « deal ». Plusieurs mois plus tard, les opérations « Place nette » et les points de « deal » sont toujours en place. C’est ce qu’on appelle la continuité.

 

  • Avril : le maire de Béziers prend un arrêté qui limite l’autorité parentale et instaure un couvre-feu pour les moins de 13 ans dans 3 quartiers ( Devèze, Iranget, Grangette ). Quelques mois plus tard il accuse un député de vouloir limiter l’autorité parentale en demandant l’interdiction de la corrida aux moins de 13 ans. Heureusement pour lui le ridicule ne tue pas.

 

  • Mai : le chantier permanent de la voirie biterroise n’avait pas encore gangréné le faubourg. C’est maintenant chose faite. C’est le bazar dans le faubourg comme dans toute la ville. Les habitants du faubourg sont enfin traités sur le même pied d’égalité que les habitants des allées Paul Riquet.

 

  • Juin : début des effets en chaîne, les résultats des Européennes entraînent la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, qui provoque la dissolution de la macronie et la résurrection de la gauche. Le président de la République, qualifié en son temps de Mozart de l’économie a visiblement raté son concerto politique.

 

  • Juillet : pour la première fois (et pas forcément la dernière), le RN présente un candidat face aux Ménard. Bilan des courses : l’ex-députée est battue à plate couture. Le viager biterrois des Ménard semblait sanctuarisé. Le RN vient de reprendre le jardin et les dépendances aux législatives anticipées, la maison est en ligne de mire pour les municipales.

 

  • Août : 6500 tonnes de déchets soi-disant non dangereux entreposés par Véolia brûlent à Sérignan. Ils étaient répartis sur 1,5 hectare et devaient cesser d’être exploités en 2025. Le traitement de ces déchets brûlés a consisté à les recouvrir de terre. Comme toujours dans ce genre de catastrophe les études d’impact sont « rassurantes ».

 

  • Septembre : comme chaque année le président du conseil général de l‘Hérault fait la tournée des caves coopératives et des collèges. Les services du département ne disent pas dans quel ordre il commence sa tournée. Pour l’exemple et les salariés de l’Éducation nationale, il vaudrait mieux commencer par les collèges.

 

  • Octobre : la budgétisation de la chaufferie destinée à brûler les poubelles de tout l’Ouest héraultais a été votée à l’unanimité et sans débat au conseil d’agglomération. Comme dit le maire, Béziers c’est la poubelle ville du monde.

 

  • Novembre : Béziers n’est plus le seul club municipal de sous-préfecture au monde qui gère une équipe de rugby professionnel. Le maire /président l’a vendu à un consortium d’investisseurs irlandais et anglais. Les nouveaux investisseurs sont spécialisés dans l’immobilier. Béziers n’est plus à vendre pour le rugby, mais elle l’est devenue pour l’immobilier.

 

  • Décembre : selon la mairie, des dizaines de milliers de personnes se pressent chaque jour aux nouvelles halles « Biltoki » rénovées et payées par nos impôts. Heureusement pour les Biterrois les compteurs municipaux des halles ne distribuent pas des PV.

 

Prochain rendez-vous, jeudi 9 janvier 2025

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