La politique locale et les saillies médiatiques du maire de Béziers décryptées pour les nuls et les résistants.

  • Le docteur Jekyll de la politique biterroise vient de délivrer son diagnostic sur les militants de gauche et le port du voile : d’après lui ils seraient : « schizophrènes ». Question bête soutenir la manif pour tous en France et défendre les femmes en Iran : ce n’est pas de la schizophrénie ?

 

  • L’union nationale qui fait kiffer le locataire de l’hôtel de ville, c’est celle qui se pratique en Ukraine. Une union nationale où les bombardements empêchent de revendiquer, une population alignée derrière un seul chef. Après avoir tenu micro et caméra on peut tenir un fusil.

 

  • Pour le soi-disant maire divers droite de Béziers l’appel à la grève générale n’est pas : « d’un patriotisme extraordinaire ». Le bon patriotisme c’est taire ses revendications quand un groupe pétrolier fait des milliards de bénéfices et quand son PDG s’augmente de 52 %. En définitive le bon patriotisme c’est cirer les pompes des patrons.

 

  • Pour le chroniqueur de CNEWS tous les grévistes des raffineries gagneraient entre 4000 et 5000 euros par mois. Soit deux fois moins que le maire, président, chroniqueur biterrois.

 

  • Toute petite affluence pour le maire et la députée pour libérer les femmes Iraniennes, moins qu’au rassemblement convoqué par les syndicats. C’est plus facile de faire le barbeau à la télé que de mobiliser dans la rue.

 

  • En affirmant qu’il y a moins de 10 % de grévistes dans la pétrochimie et seulement quelques milliers de manifestants à Paris, le chroniqueur de CNEWS se fait porte-drapeau, porte-parole, porte-flingue, porte-manteau du gouvernement . . . Vivement qu’il prenne la porte !