La première visite d’un responsable étranger à la Maison Blanche depuis l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier, est celle d’un suspect de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, Benjamin Netanyaou, qui fait l’objet de mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
» Je ne pense pas que cette visite décrédibilise la CPI, estime Raphaëlle Maison, professeure de droit international, interrogée par Le Monde. Elle serait décrédibilisée si elle n’avait rien fait. » Dans une décision de juillet 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) , la plus haute instance judiciaire de l’ONU, à déclaré » illicite » l’occupation du territoire palestinien, rappelant plusieurs des normes obligatoires, comme le droit des Palestiniens à l’autodétermination. Ses juges ont aussi ordonné à l’Etat juif, en 2024, de ne pas commettre d’acte génocidaire.
» Sans le mandat d’arrêt de la CPI, nous serions dans le flou, ajoute Mme Maison. Nous sommes face à un droit international qui n’est pas appliqué mais qui est réaffirmé. Si rien n’avait été fait, nous assisterions à la destruction du droit international. »
Prendre la population d’un territoire occupé, ou contrôlé, pour l’expulser ailleurs, à travers des frontières reconnues, le droit international appelle cela la déportation.
Si les USA devaient occuper Gaza à la suite du transfert forcé des Palestiniens, ils prendraient la responsabilité du crime commis par l’Etat juif en tant que puissance occupante.
Amicale FPS de St Pons de Thomiéres. Jean – Michel