La médiathèque Jules-Verne de Saint-Jean-de-Védas consacre son mois de mars à l’exode des réfugiés de la guerre civile espagnole. Cela débute aujourd’hui à 19h avec le vernissage d’une exposition accompagné d’une lecture-concert.
Ce qu’il faut savoir
- L’histoire de la Retirada, à partir de février 1939, est celle d’un exil et d’un déchirement pour un peuple venu de l’autre côté des Pyrénées. Des espagnols qui ont fui la dictature franquiste, espérant trouver en France une terre d’accueil.
- À travers plusieurs animations littéraires et artistiques qui auront lieu tout au long de mars, la médiathèque Jules-Verne de Saint-Jean-de-Védas entend sensibiliser le public à cette sombre période de l’histoire.
- « Notre objectif est aussi de perpétuer la mémoire et de transmettre l’histoire de ces milliers de réfugiés espagnols, dont beaucoup de familles occitanes descendent aujourd’hui », explique la médiathèque.
- Intitulé La Retirada au féminin : un combat invisible, l’événement mettra notamment en avant le rôle des femmes qui se sont impliquées dans des mouvements de manière importante.
Que regarder
Le vernissage sera accompagné de lectures d’extraits du Journal d’une jeune infirmière de Friedel Bohny-Reiter,qui résida aux côtés des internés pour les secourir.
L’exposition Des Espagnols dans les camps dont le vernissage aura lieu ce soir à 19h (jusqu’au 29 mars, entrée libre) est un projet scientifique, éducatif et culturel, initié par le Mémorial du Camp de Rivesaltes.
À travers les photographies du journaliste suisse Paul Senn, qui a parcouru une Europe secouée par les conflits de 1930 à 1950, elle s’attache à restituer l’histoire de ce camp d’internement, de prisonniers puis de transit.
À chaque portrait est associée la parole d’un témoin (Miguel Aznar, Maria Bagaria Jover, Augustine Biosca Company, Isabel Del Castillo…) qui évoque un souvenir marquant de ce qu’elle ou il a vécu lors de son exil ou de son internement.