Depuis deux semaines, la bête médiatique s'est délectée du corps violé de madame Pélicot qui, après avoir été donnée en pâture par son mari pendant toute une vie à des dizaines d'hommes tarés a été livrée à la France entière avec une délectation suspecte.
Dans un même élan, la bête, jamais repue, avait aussi d'autres perversions à se mettre sous la dent, se jetant goulûment sur le cadavre de l'abbé Pierre, dont nous avons appris en détail les multiples agressions sexuelles sur des femmes, terrible révélation pour un quasi sanctifié.
Banalité du mal liturgique où à force de bouffer le corps du Christ, les curés finissent par les dévorer tous.
Malgré tout, le combat pour les sans-abris, durablement juste, devrait aussi faire la une et être brandi sous le nez de l'ex-maraudeur de l'Élysée.
Pour continuer la semaine, une petite fille de 3 ans a fait irruption sur la scène médiatique pour avoir été frappée dans le dos par une maîtresse. La voilà déjà célèbre grâce à la vidéo filmée par une "maman vigilante", vidéo partagée des dizaines de milliers de fois sur les réseaux asociaux.
La France médiatique est bien rance, elle pue les années 30, internet en plus.
Gardons nous d'elle grâce à ce qu'il reste de cinéma.
Les Mutins de Pangée, coopérative cinématographique.