Chers amis antiracistes, chers amis antifascistes, chers amis engagés pour la sauvegarde de la vie sur terre,
bonjour !
- Au moment où les dirigeants de la planète tentent d’endosser un costume de pompier à Charm el-Cheikh à l’occasion de la COP 27.
- Au moment où tous les indicateurs écologiques sont au rouge écarlate.
Le Baron noir, jovial, narquois, se gaussait bruyamment des lanceurs d’alerte climatique sur son compte twitter avant qu’il ne soit supprimé.
Je cite : « Même si nous vivions nus en mangeant une pomme par jour, cela n’aurait quasiment aucun impact sur le réchauffement climatique ».
Il rajoutait ( je cite toujours ), « halte à l’écologie punitive ».
Au cas où des électeurs peu au fait de la catastrophe écologique en cours se laisseraient bercer par la sirène climatosceptique biterroise. Je vous propose de déconstruire, tout de go, ce populisme de caniveau.
L’idée que la planète se porte mieux quand l’activité humaine ralentie est avérée. Il suffit de revenir quelques mois en arrière au moment de l’épidémie de Covid.
Ce ralentissement, deux catégories de rétrogrades ne le supportent pas. Les capitalistes et les populistes de droite.
Les capitalistes au nom du profit, les populistes de droite au nom de la liberté individuelle à polluer.
Cette alliance contre nature entre riches et pauvres est une aberration de notre monde.
Le populisme de droite a ses ténors, Trump, Bolsonaro et son sous-fifre local : le Baron noir.
La question est la même pour chacun d’entre eux : comment un milliardaire, un machiste et un petit teigneux arriviste, peuvent embarquer des franges entières de la population ?
Tout simplement parce qu’ils promettent une continuité intemporelle.
Avec eux il n’y a pas de limites, pas de stock, pas de stop, pas de ligne rouge.
Les religieux l’avaient fait avant eux en inventant l’intemporel d’excellence : le paradis.
Dans leur paradis sur terre les capitalistes et les populistes de droite vivent à crédit en hypothéquant le sort des générations futures.
Dans cet univers du plaisir immédiat, les militants du climat, comme les militants anticapitalistes, ont le mauvais rôle : celui d’annoncer les mauvaises nouvelles.
Mais chers amis et chers camarades la réalité est de notre côté.
La catastrophe écologique et économique en cours ne peut pas être planquée sous le tapis.
Elle va inévitablement s’accélérer.
Le Baron Noir devra rendre des comptes :
- Quand il sera impossible l’été de circuler sur ses allées et ses places empierrées,
- Quand il sera impossible de se protéger du soleil à cause des arbres éradiqués,
- Quand il sera impossible de s’assoir pour se reposer faute de bancs,
- Quand l’Orb ne sera plus qu’un oued asséché,
- Quand Valras et Sérignan seront inondées.
C’est pourquoi chers amis militants du climat il faut inlassablement montrer le mur qui barre l’autoroute du progrès.
Certains le verront à l’avance, d’autres quand ils seront au pied.
Dans cet entre-deux, une chose est sûre. Les jeunes générations n’acceptent plus qu’on hypothèque leur avenir.
En attendant que les jeunes générations prennent le pouvoir. Je vous propose de nous gausser nous aussi du charlatan municipal, en continuant la série d’aubades sous ses fenêtres. Cette fois ci cause du climat oblige nous pourrions lui chanter la chanson de HK et des Saltimbanks « Niquons la planète ».