Chers amis antiracistes, chers amis antifascistes, chers amis amoureux des petites bulles blanches pétillantes, Bonjour !

En cette période de fêtes de fin d’année et en matière de petites bulles blanches pétillantes, il y a ceux qui vont savourer les bulles de champagne et ceux qui vont se contenter des bulles d’eau pétillante.

D’un point de vue festif, les deux catégories de bulles produisent le même effet. Si vous secouez fortement la bouteille, vous pouvez asperger tous vos invités.

D’un point de vue gustatif, champagne et eau pétillante n’ont pas là même réputation.

D’un point de vue pécuniaire, c’est sûr, l’un coûte indubitablement moins cher que l’autre.

Entre festif, gustatif et pécuniaire qu’est ce qui fait que la consommation de champagne est en chute libre en France ?

À mon avis, la raison est simple c’est le manque de victoires.

Imaginez trente secondes une victoire lors de la mobilisation des retraites. La consommation aurait explosé. Idem pour la coupe du monde de football et de rugby.

Oui, mais voilà, la France, notre France, n’arrête pas de perdre, elle perd même son âme avec la loi immigration.

Dès lors une question cruciale se pose : comment retrouver le goût de la victoire ?

Comment faire en sorte que les Français s’arrosent soir et matin de champagne comme des pilotes de formule un ?

Le Baron noir à trois idées, elles sont toutes les trois liées au monde étoilé de la gastronomie.

La première est de remplacer la supérette « Casino » des « Galeries Lafayette » sur les allées Paul Riquet par une épicerie de luxe style « Fauchon ». Le problème avec un nom pareil c’est que les Biterrois vont croire que c’est un appel au vol.

C’est pas dit que ça marche.

La seconde idée est de remplacer les halles populaires par des halles gourmandes. Qui dit halles gourmandes dit : « prix gourmands ».

C’est encore moins sûr que ça marche.

La troisième idée consiste à offrir le gîte et le couvert à Louis Privat et ses « Grands Buffets ». Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les « Grands Buffets » ce ne sont pas des joueurs de rugby.

C’est une sorte de concept pantagruélique où il y a à boire et à manger jusqu’à plus faim et plus soif.

Une sorte de remake du film « La grande bouffe » mais en vrai.

Manger jusqu’à plus faim c’est un concept porteur, ça s’adresse, en même temps, aux affamés et aux climatosceptiques qui pensent que l’abondance est garantie à perpétuité.

Bien sûr le maire de Béziers ne veut pas faire venir les « Grands Buffets » pour attirer les affamés. C’est contraire à ses principes chrétiens et politiques.

Les « Grands Buffets » sont donc destinés aux climatosceptiques.

Le problème, car il y en a un, c’est que pour venir à Béziers, Louis Privat demande une participation de 166 millions d’euros aux collectivités publiques.

166 Millions d’euros auxquels il faudrait rajouter les millions d’euros de la rénovation des halles gourmandes et les millions d’euros du rachat du fonds de commerce de la supérette « Casino » d’avant « Fauchon ».

Bien entendu, ces millions d’euros le Baron noir ne les a pas vus qu’il les a déjà utilisés pour refaire le centre-ville et son pas de porte.

Chers amis antiracistes, chers amis antifascistes, chers amis amoureux des petites bulles blanches pétillantes, nous ne pouvons pas compter sur le Baron noir pour fêter au champagne la transformation de Béziers en capitale du luxe et de l’abondance éternelle.

Question champagne il faudra donc nous rabattre vers celui qui l’a célébré de la meilleure des façons par le verbe et la musique.

Ce champagne-là ne périt pas, il est accessible à toutes les bourses, toutes les oreilles et tous les palais.

Ce champagne-là c’est le champagne de la chanson de Jacques Higelin.

Musique maestro !

 

( « Champagne » de Jacques Higelin version live à Bercy en 1985, postée sur You Tube le 6 avril 2023)

 

 

 

 

 

 

 

 

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