Le pourcentage du vote blanc et nul a littéralement explosé dans l’ex-Languedoc-Roussillon au second tour des élections législatives. Il a de fait favorisé l’extrême droite.
Dans l’Hérault, le pourcentage des votes blancs et nuls s’élève à :
- 7,18 % dans la première circonscription,
- 7,79 % dans la troisième,
- 9,33 % dans la quatrième,
- 6,45 % dans la cinquième,
- 2,77 % dans la sixième,
- 8,86 % dans huitième,
- 9,42 % dans la neuvième.
Dans l’Aude, le pourcentage des votes blancs et nuls s’élève à :
- 12,16 % dans la première circonscription,
- 8,62 % dans la deuxième,
- 7,16 dans la troisième.
Dans les Pyrénées-Orientales, le pourcentage des votes blancs et nuls s’élève à :
- 9,56 % dans la première circonscription,
- 9,33 % dans la troisième,
- 7,76 % dans la quatrième.
Dans le Gard, le pourcentage des votes blancs et nuls s’élève à :
- 9,26 % dans la première circonscription,
- 9,73 % dans la troisième,
- 7,83 % dans la quatrième,
- 8,83 % dans la cinquième,
- 7,61 % dans la sixième.
Dans la Lozère, le pourcentage des votes blancs et nuls s’élève à :
- 3,55 % dans la première circonscription.
Dans la plupart de ces circonscriptions cette explosion du vote blanc et nul est dramatique pour le candidat de gauche arrivé en tête.
De fait le « front républicain » a mal fonctionné dans le report des voix de la droite vers la gauche.
C’est particulièrement net dans la quatrième de l’Hérault, la cinquième et la sixième du Gard, la première et la troisième de l’Aude.
L’électorat de droite pratique un arc républicain sélectif, qui ne se reporte pas sur le candidat de gauche.
Les candidats LR, Ensemble, Horizons, se sont plus souvent retirés que désistés, ils portent une part de responsabilité dans la victoire du RN.
Les électeurs de ces partis font l’effort d’aller voter mais ils n’oublient pas leur camp d’origine et répugne à mettre un bulletin de gauche dans l’urne.
C’est très net dans les circonscriptions des départements littoraux. Les forts pourcentages de votes blancs et nuls ont plombé les candidatures NFP contre les candidatures RN.
C’est frappant dans l’Aveyron où la gauche a su se mobiliser pour un candidat Ensemble dans deux circonscriptions, sans que la réciproque soit vraie dans la troisième
Dans le contexte du second tour des législatives le 7 juillet, voter blanc, c’était voter RN, c’était nul !
Car un final, dans l’ex-Languedoc-Roussillon, le RN détient 18 circonscriptions sur 23.
