Il semble qu’il y ait des lois qui doivent s’appliquer et d’autres non. Les lois environnementales font partie des secondes.
Non contents de les dénaturer à coups d’exceptions et de dérogations, les décideurs politiques ou économiques sont scandalisés quand un juge fait appliquer le peu qu’il en reste.
L’A69 et la décision du tribunal administratif de Toulouse sont à ce point emblématiques.
Après avoir poussé des cris d’orfraie devant ce qui n’est que l’application de la loi qui interdit la destruction des espèces protégées, tout ce beau monde demande que la décision de justice ne soit pas appliquée.
S’ils obtiennent gain de cause la police sera-t-elle mise au service de l’illégalité ?