(A relire) Les commissaires enquêteurs chargés de l’enquête publique concernant l’opportunité de la construction d’une autoroute entre Castres et Toulouse (alors que la nationale va bien) viennent de franchir le mur du Çon comme dirait le palmipède.
Après avoir constaté que cet ouvrage causait la perte de terres agricoles et naturelles (400 hectares), avait un fort impact paysager et fracturait le territoire, ils justifient leur avis favorable par cette phrase : " tout projet, comme d’ailleurs toute action, a nécessairement des inconvénients. Ne pas l’admettre signifie que l’on ne fait plus rien".
Pour leur prochaine mission d’enquêteur public nous leur proposons, pour varier le contenu de leurs conclusions, plusieurs formules dans le même esprit café du commerce : Qui ne tente rien n’a rien – On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs — Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas de bêtise.
Sachant que ces commissaires enquêteurs sont pour la plupart des cadres qui complètent leur retraite, déjà confortable, par les prestations liées à ces « enquêtes », on serait tenté de repousser l’âge de départ à 80 ans.
