Ils sont furieux les riverains des centrales éoliennes. Pas à cause des conséquences pour les rapaces, les chauves-souris et la biodiversité en général, non, ça ils s’en foutent. Ils n’ont d’ailleurs rien fait lors de l’installation des machines.
En fait ils sont surpris d’une conséquence des aménagements qui ont été réalisés pour les implanter sur nos montagnes : pistes de 12 mètres de large bien entretenues, défrichement et entretien de larges surfaces artificialisées dans des zones isolées et, en prime, souvent une belle vue sur le paysage, bref tout ce qu’il faut pour attirer les raveurs.
Alors ils manifestent avec des banderoles qui disent « Ecoutons la musique des arbres, respectons la nature ». Mais quand les promoteurs ont installé ces machines, ils s’en sont préoccupés de la musique des arbres arrachés pour construire des éoliennes ?
Et puis ils portent plainte et demandent aux exploitants de sécuriser leurs sites : ils peuvent attendre un bon moment. Ceux-ci sont là pour gagner de l’argent pas pour éviter les nuisances engendrées par leur activité. Les rapaces en savent quelque chose.