Un apiculteur de Rabastens de Bigorre, a été condamné par la justice française à 700 euros d’amende avec sursis pour avoir laissé construire sur une de ses parcelles classées en zone naturelle protégée des cabanes en planche par des zadistes opposés à l’installation d’une centrale photovoltaïque sur un terrain voisin.

Circonstances aggravantes, si l’on en croit le libellé du jugement, il avait été vu participer à différentes manifestations opposées au projet dont un repas festif et avait même déposé une requête d’instance pour obtenir l’annulation de l’arrêté préfectoral autorisant la dite centrale. On frôle l’éco terrorisme.

Cependant, emportée dans son élan justicier, la magistrate semble déraper dans son usage de la langue française.

Elle motive son arrêt de la façon suivante : « Il ressort des photographies versées au dossier que les constructions (…) recouvrent bien ces qualités de fixité et de pérennité, ayant été installées pendant plusieurs mois avant d’être démontées » (par les zadistes eux-mêmes faut-il le préciser).

Or selon le Petit Robert est pérenne ce qui dure, qui est perpétuel. Madame la juge ne s’en embarrasse pas, elle ne sait pas qu’à mal nommer les choses, on ajoute au malheur du monde.

 L'objet du délit :

En savoir plus sur cette histoire, blog Médiapart ICI

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies nous permettant par exemple de réaliser des statistiques de visites.