Il n’y a pas d’alternative. Telle fut l’idée forte de la fin du deuxième millénaire. Le jadis redoutable mouvement ouvrier était défait, atomisé. Le capitalisme paraissait tout-puissant, éternel. Pour beaucoup, refroidis par les errances des expériences communistes du XXe siècle, la révolution n’était même plus souhaitable. C’était la fin de l’histoire. Il allait falloir s’y faire. Mais l’espoir est têtu.
Les alternatives, contribuent-elles vraiment à la transformation sociale ? Nous dirigent-elles vers la sortie du capitalisme ?