La taxation des superprofits apparaît comme l’ultime solution à la crise, dans une Europe exsangue, prise en étau entre l’OTAN et la Russie. Braquée et isolée, la France a fini par s’y résoudre, contrainte par les exigences de Bruxelles. Et propose ainsi une « chasse aux rentes » des énergéticiens… qui existait déjà. Au fond, c’est l’État français qui profite de la crise énergétique cristallisée par un fonctionnement ubuesque du marché européen intégré de l’électricité. Vous avez dit immoral ?