Entre la canicule « Total énergies 1 » et la canicule « Total énergies 2 » (voir notre brèvinfo du 18 juillet), Mickaël Correia dans son dernier livre, Criminels Climatiques, met un uppercut à l’écologie bourgeoise du « tous responsables, tous les petits gestes comptent » en montrant le visage de ceux à cause de qui nous suffoquons.
Il propose une écologie du rapport de force, qui désigne des responsables et propose donc des leviers d’actions autre que le désespoir ou la complaisance : deux positions généralement tenus par la partie aisée de la population. Grâce à ses travaux, on sait désormais que la révolution sera écologique ou ne sera pas et que l’écologie sans révolution et démantèlement du capitalisme fossile, c’est du macramé.