Les médias et le gouvernement français ont beau essayer d’éviter de dire les termes : la France a envahi un archipel à l’autre bout du monde, pillé ses ressources, importé des habitants blancs qui détiennent le pouvoir et s’organisent en milice. Il s’agit d’une situation coloniale caractérisée. Pourtant, les médias transforment cette situation coloniale en «racisme anti-blanc» ou justifient la violence de l’État français. France 2 donne même des justifications à la mort de Kanaks dans son Journal Télévisé : «Les habitants de Nouméa sont à bout après des violences contre leurs biens», et prend soin de ne pas donner la parole aux colonisés.